L’auteur partage son retour sur le DevFest Nantes 2025, une première pour lui en tant que participant et conférencier. Au programme : une keynote sur le "techlore" (folklore technologique moderne) par Dasha Ilina, des découvertes sur les trésors méconnus de PostgreSQL (CTE, JSONB, Foreign Data Wrapper…), une réflexion philosophique sur l’IA et la conscience, une analogie ludique entre Factorio et l’ingénierie logicielle, et un side project technique autour de la série Bref. Il a aussi co-animé un talk sur Kubernetes (Limits, QoS, PriorityClasses) avec Quentin Joly, et assisté à des retours d’expérience sur Karpenter/KEDA pour le FinOps et un agent vocal "trouveur de chaussettes" mêlant RAG et LLM. L’ambiance networking et les soirées ont complété une édition riche en échanges et en apprentissages.
L’auteur, développeur expérimenté, partage son retour sur l’utilisation de la GenAI (Claude Code) au quotidien. Il distingue trois usages principaux : le "vibe coding" (génération complète de scripts ou interfaces simples, gain de temps énorme), le "mode chirurgien" (résolution ciblée de bugs complexes ou manipulation de SDK obscurs), et l’assistance pour du code de production (génération de couches techniques répétitives, reviews, agents automatisés). Selon lui, la GenAI ne remplace pas les développeurs — elle libère du temps pour se concentrer sur la réflexion architecturale, l’intégration système et les bonnes pratiques, domaines où l’expertise humaine reste indispensable. Un outil à adopter pour booster sa productivité, mais sans illusions sur la disparition du métier.
ndiff
(Nmap) permet de comparer deux scans réseau au format XML pour détecter rapidement les changements (nouveaux hôtes, ports, services). Installation simple, utilisation en une commande (ndiff scan1.xml scan2.xml
), sortie exploitable en texte ou XML pour automatisation. Idéal pour surveiller l’évolution d’un réseau et repérer les anomalies.
L’article présente comment renforcer un système RAG (Retrieval-Augmented Generation) en intégrant Neo4j, une base de données graphe, pour améliorer la pertinence et la précision des réponses générées par un LLM (comme Claude d’Anthropic via AWS Bedrock). L’approche combine le LLM pour extraire et structurer des données semi-structurées (via des prompts ciblés) et Neo4j pour stocker ces données sous forme de graphe, permettant des requêtes complexes et contextualisées. Grâce à LangChain, les questions en langage naturel sont traduites en requêtes Cypher, exploitant ainsi la puissance des relations pré-établies dans Neo4j pour fournir des réponses précises, même sur des données métiers spécifiques. L’auteur souligne aussi l’importance de la sécurité, de la performance, et de l’itération sur les prompts pour optimiser les résultats. Une solution idéale pour des cas d’usage professionnels où la précision et le contexte sont cruciaux.
L’article explique comment améliorer l’UX d’un site en affichant automatiquement les favicons devant les liens externes, sans JavaScript ni surcharge inutile. L’auteur utilise une approche côté serveur (via un MarkdownProcessor
en PHP) pour détecter les liens externes, ajouter dynamiquement leur favicon via l’API publique de DuckDuckGo, et appliquer des attributs de sécurité (target="_blank"
, rel="noreferrer nofollow"
). Le CSS assure un alignement parfait et un soulignement du texte seulement. Résultat : une navigation plus intuitive et visuellement claire, avec un impact minimal sur les performances grâce au lazy loading et au cache HTTP. Une astuce simple mais efficace pour soigner les détails et renforcer la confiance des utilisateurs.
L’article explique comment prioriser les développements logiciels en s’appuyant sur le Domain Driven Design (DDD) : il propose de classer les domaines métier en trois catégories — Core (cœur de métier, différenciant, à développer en interne avec soin), Support (nécessaire mais non différenciant, pouvant être externalisé ou standardisé), et Generic (standard, sans valeur stratégique, à traiter avec des solutions existantes et un investissement minimal). L’idée est d’aligner les ressources et l’effort sur ce qui crée vraiment de la valeur pour l’entreprise, afin de construire une stratégie de développement cohérente et efficace.
L’article explique comment mettre en place un système de visioconférence performant dans Nextcloud, en dépassant les limites des solutions traditionnelles comme Talk ou l’intégration de BigBlueButton. Il propose deux méthodes d’installation : un script de déploiement pour un serveur dédié, ou un déploiement en conteneurs Docker (pour le signaling et l’enregistrement), avec des exemples de fichiers docker-compose et de configurations Apache. L’objectif est d’offrir une solution scalable, intégrée à Nextcloud, permettant notamment l’enregistrement de webinaires ou de démonstrations. L’auteur partage aussi des captures d’écran et un exemple concret d’utilisation réussie. Idéal pour ceux qui cherchent à optimiser la visio et l’enregistrement dans leur instance Nextcloud.
Cet article explique comment utiliser GoAccess, un outil open-source d’analyse de logs web, pour surveiller le trafic de son serveur Apache/Nginx directement depuis le terminal ou via des rapports HTML. L’article détaille l’installation sur Ubuntu, la configuration du format des logs, les commandes de base pour analyser les logs (y compris en temps réel), et des astuces pour filtrer le trafic (exclure les bots, les pages admin, etc.). Il propose aussi des alias pour simplifier l’utilisation, des méthodes pour sécuriser les rapports générés, et des techniques avancées comme l’automatisation via des scripts et cron. L’outil est présenté comme une alternative légère, performante et respectueuse de la vie privée à Google Analytics, idéale pour les développeurs qui veulent garder le contrôle sur leurs données. En résumé : installation rapide, configuration flexible, et résultats complets (visiteurs, pages, OS, géolocalisation, etc.) sans dépendre d’un service externe.
L'auteur compare le développement logiciel à la création d’un mandala : un travail minutieux, parfois éphémère, où l’essentiel réside dans le processus plutôt que dans le résultat final. Comme les moines bouddhistes qui effacent leurs mandalas de sable après des jours de travail, les développeurs voient parfois leurs fonctionnalités abandonnées ou modifiées, non par manque de qualité, mais parce que les besoins évoluent. L’article souligne que la valeur du code ne se limite pas à ce qui est déployé, mais aussi à l’apprentissage, aux échanges en équipe et à la compréhension des besoins. Développer, c’est accepter l’impermanence tout en s’investissant pleinement, car c’est dans la démarche collaborative et la qualité du processus que réside la véritable richesse du métier. Une belle métaphore pour rappeler que coder, c’est aussi savoir lâcher prise.
L'auteur présente les items analysés par l'extension WAVE pour l'accessibilité. C'est un outil intéressant qui fournit une synthèse rapide.
Scott H Young explore dans cet article la notion de "good enough" (assez bien) appliquée aux fondations de la vie quotidienne (santé, relations, sommeil, etc.). Il souligne que pour ces aspects, la médiocrité évitée (atteindre un niveau suffisant) compte plus que la maîtrise absolue, car les bénéfices diminuent rapidement après un certain seuil. Par exemple, passer de zéro à 75 minutes d’exercice par semaine réduit significativement le risque de mortalité prématurée, tandis que doubler ce temps n’apporte qu’un gain marginal. L’auteur insiste sur l’importance de trouver un équilibre personnel, en tenant compte des coûts subjectifs (temps, énergie, sacrifices) et des bénéfices réels. Le défi réside dans le fait que les coûts perçus (comme l’effort pour faire du sport) diminuent avec la pratique régulière, rendant plus facile le maintien d’un niveau satisfaisant. Il invite à réfléchir : dans quels domaines atteignez-vous facilement un niveau "assez bien", et dans quels autres peinez-vous à atteindre même le minimum ? Une approche pragmatique pour optimiser son bien-être sans viser la perfection.
Scott H Young présente dans cet article son programme "Foundations", une formation d’un an visant à renforcer les "fondations" universelles d’une vie épanouie. Les fondations sont des pratiques essentielles (comme la forme physique, le sommeil, la productivité, l’alimentation ou les relations sociales) qui, bien que souvent négligées, influencent profondément la qualité de vie. Contrairement aux compétences spécialisées, ces fondations concernent tout le monde et nécessitent un travail délibéré, car notre environnement moderne ne les favorise pas naturellement. L’auteur explique que leur amélioration demande de la concentration et une intégration harmonieuse pour éviter qu’elles ne deviennent une liste de corvées. Le programme propose une approche structurée : commencer par une habitude clé, s’appuyer sur un curriculum ciblé et bénéficier d’un soutien communautaire. L’objectif est de transformer ces pratiques en un mode de vie durable, sans qu’elles ne pèsent comme un fardeau. Une réflexion intéressante sur l’importance de ces bases souvent invisibles, mais déterminantes.
Les Live Components de Symfony permettent de créer des interfaces réactives en PHP/Twig, sans JavaScript : une classe PHP gère la logique et l’état (avec #[LiveProp]
et #[LiveAction]
), tandis que le template Twig affiche et déclenche les actions via data-action="live#action"
et data-model
. Exemple : un menu dynamique, une recherche en temps réel (avec debounce intégré), ou des mises à jour partielles du DOM — le tout avec typage strict, validation, et optimisations (cache, requêtes limitées). Réactivité côté serveur, simplicité côté dev.
Les Twig Components permettent de créer des composants réutilisables et typés en PHP/Twig, inspirés de React/Vue, mais sans JavaScript.
Points clés :
#[AsTwigComponent]
: Déclare un composant (ex:Hero
) avec son template Twig.#[ExposeInTemplate]
: Expose des méthodes/propriétés dans le template (ex:{{ punchline }}
).- Architecture claire : Séparation logique (classe PHP) et affichage (template), avec typage strict.
- Avantages : Réutilisabilité, encapsulation, cache intégré, et fin du mélange logique/affichage.
Exemple :
#[AsTwigComponent(name: 'Hero', template: 'components/Layout/Hero.html.twig')]
class Hero {
#[ExposeInTemplate('punchline')]
public function getPunchline(): ?PunchlineEntity { ... }
}
→ Des composants modernes, mais 100% Symfony.
Les-Tilleuls.coop a conçu un site immersif pour célébrer les 20 ans de Symfony, basé sur une timeline interactive pilotée par le scroll, avec un design inspiré du logo anniversaire. Chaque section représente une année clé, avec des animations fluides pour plonger l’utilisateur dans l’histoire du framework. Les défis techniques incluaient l’optimisation des performances (chargement progressif des animations) et la gestion des décalages de scroll sous Firefox (corrigés via un ajustement manuel du positionnement). Un projet alliant narratif visuel et expertise UX/UI, pour rendre hommage à un outil central dans leur quotidien depuis 15 ans.
Ce billet explique comment configurer une application multi-tenant avec des sous-domaines dynamiques (ex: clientA.monapp.com, clientB.monapp.com) en utilisant Coolify et Nuxt. Coolify, une alternative open-source aux PAAS comme Heroku, permet de déployer des applications et services managés. L’astuce repose sur l’utilisation des wildcard domains et la modification des Container labels de Traefik pour accepter tout le trafic sur *.monapp.com
via une expression régulière (HostRegexp(
.+.monapp.com$)). Côté Nuxt, un composable
useTenant()` extrait le sous-domaine de l’URL pour identifier le client. Une solution simple une fois la configuration Traefik bien comprise !
L'auteur insiste sur la nécessité d'un bon support client : c'est lui qui fait pencher la balance du bon côté pour les retours utilisateurs... et ça fait partie de l'UX
Il s'agit d'une alternative à Adguard ou Pi-hole, un intercepteur DNS pour bloquer les requêtes vers les domaines indésirables.
Runtipi est une solution tout-en-un open source pour la gestion d'applications auto hébergées. Elle contient plus de 250 apps comme Adguard, Crowdsec, Draw.IO ou Nextcloud
Jared Norman réagit à un post Reddit sur la pratique réelle du TDD (Test-Driven Development) en entreprise, soulignant que si les tests sont souvent perçus comme une contrainte, leur valeur dépend de leur pertinence et de leur utilité. Il insiste sur trois points clés : privilégier les cas de failure utiles, éviter les tests redondants ou inutiles, et toujours avoir une raison claire d’écrire un test. Les réactions au post varient : certains développent en TDD surtout pour le backend (plus facile à tester), d’autres écrivent les tests après le code, et quelques-uns utilisent l’IA pour générer des tests—une approche que Jared critique, jugeant les outils actuels peu efficaces pour produire des tests de qualité. Il rappelle que le TDD est un outil parmi d’autres, à adapter selon le contexte (durée de vie du code, complexité, besoin de maintenance), et que l’important est d’en tirer un maximum de valeur, surtout dans des projets à long terme. En résumé, le TDD n’est pas une obligation absolue, mais une méthode qui, bien maîtrisée, peut accélérer le développement et sécuriser les évolutions futures.