L’article explique comment utiliser Robot Framework, un outil open source écrit en Python, pour automatiser les tests dans le domaine de l’embarqué. Ce framework, mature et flexible, permet de réaliser des tests d’intégration, de bout en bout et des mocks (simulations de devices, communications CAN, API, etc.), grâce à une syntaxe simple et de nombreuses bibliothèques (CAN, HTTP, MQTT, bases de données, etc.). Ses avantages incluent la génération de rapports HTML détaillés, l’export au format xUnit pour les CI/CD (GitLab, Jenkins), et une courbe d’apprentissage accessible même aux non-experts. Cependant, il peut devenir verbeux pour des scénarios complexes et dépend de Python, ce qui le rend plus lent que des tests unitaires natifs en C/C++.
L’article détaille la structure des fichiers .robot
(sections Settings
, Variables
, Test Cases
, Keywords
), la syntaxe spécifique (variables, boucles, conditions), et présente des exemples concrets : tests de communications CAN avec des mocks Python, simulation d’API via Flask, et exécution de programmes C++ embarqués. Il montre aussi comment intégrer Robot Framework dans un workflow embarqué, en combinant bibliothèques Python, commandes CLI pour lancer les tests, et intégration avec des outils comme Jenkins ou GitLab CI. Un guide pratique pour qui souhaite industrialiser ses tests embarqués tout en gardant une approche haut niveau et maintenable.
L’article How to Assess Progress: Proven Methods to Track Personal and Professional Growth (2025 Guide) explique pourquoi et comment mesurer ses progrès, que ce soit dans la vie personnelle ou professionnelle. Il souligne que suivre ses avancées transforme les intentions floues en actions claires, maintient la motivation et permet d’ajuster ses stratégies en fonction des résultats observés. L’auteur propose quatre méthodes complémentaires : la mesure quantitative (indicateurs chiffrés et cibles précises), le suivi des jalons (découpage des objectifs en étapes observables), l’évaluation qualitative (retours d’expérience, journaux de bord, retrospectives) et la réflexion personnelle (revues régulières pour identifier les leviers d’amélioration). Pour faciliter ce suivi, il recommande des outils comme les objectifs SMART, les tableaux Kanban/Gantt, les KPI et les applications digitales (Asana, Trello, Jira, etc.), tout en intégrant les innovations 2025 comme l’IA pour analyser les données en temps réel, anticiper les obstacles et personnaliser les plans d’action. L’idée centrale : combiner rigueur, flexibilité et technologie pour rendre le progrès visible, motivant et aligné avec ses ambitions à long terme.
L’article dénonce l’utilisation excessive et souvent erronée du terme « obsolescence programmée », devenu un fourre-tout pour expliquer toute panne ou ralentissement d’appareil. L’auteur rappelle que ce phénomène — illégal en France depuis 2015 — désigne une pratique délibérée et prouvée de sabotage par le fabricant, comme le cartel Phoebe dans les années 1920 ou l’affaire Batterygate d’Apple. Pourtant, la plupart des cas invoqués relèvent en réalité de l’usure normale, de l’obsolescence technique ou logicielle, ou de la négligence utilisateur. Les mises à jour logicielles, souvent montées du doigt, sont en réalité nécessaires pour la sécurité et l’innovation, même si elles rendent certains matériels obsolètes. Plutôt que de crier au complot, l’auteur propose des solutions concrètes : privilégier des produits réparables, soutenir l’open source, et accepter que la durabilité a un coût. Le vrai problème ? Une industrie qui produit parfois de la « merle » et des consommateurs en quête de puissance, de bas prix et de durabilité… sans toujours vouloir en payer le prix. Une invitation à plus de nuance et de responsabilité, tant du côté des fabricants que des utilisateurs
L’article explique de manière claire et pédagogique ce que sont les modes musicaux et comment les utiliser pour colorer une composition. Un mode est une gamme dont on change le point de départ : à partir d’une gamme majeure (comme Do majeur), on obtient 7 modes en commençant par chacune de ses notes (ex. : Ré dorien, Mi phrygien, etc.). Les modes sont classés en majeurs (ionien, lydien, mixolydien) et mineurs (dorien, phrygien, aeolien, locrien), chacun ayant une « couleur » sonore distinctive. Par exemple, le lydien (4e mode) apporte une touche féerique grâce à sa quarte augmentée, tandis que le phrygien (3e mode) est sombre et souvent utilisé en métal. L’article détaille la construction de chaque mode, leurs notes caractéristiques et des exemples concrets (comme le thème de Yoda en lydien ou Wherever I May Roam de Metallica en phrygien). Une ressource idéale pour comprendre comment les modes enrichissent l’émotion et l’ambiance d’un morceau, avec des comparaisons visuelles et auditives pour faciliter l’apprentissage. Un PDF et une vidéo sont proposés en téléchargement pour approfondir.
L’article présente une solution simple et efficace pour surveiller un homelab sans complexité. L’auteur, lassé des outils lourds comme Centreon ou Zabbix, propose un duo gagnant : Uptime Kuma pour vérifier la disponibilité des services web (via des pings réguliers et des alertes) et Bezsel pour surveiller l’état matériel et logiciel des serveurs (CPU, RAM, disques, etc.). Les deux outils se déploient facilement via Docker Compose, offrant une interface claire et des notifications en cas de problème. L’objectif ? Une supervision légère, rapide à mettre en place, idéale pour les labos personnels. Un partage utile pour ceux qui veulent éviter les "usines à gaz" tout en gardant un œil sur leur infrastructure.
L’auteur partage une réflexion personnelle sur l’impact psychologique et social des IA conversationnelles comme ChatGPT, après avoir utilisé l’outil comme confident lors d’une soirée difficile. Il souligne comment ces technologies, conçues pour aider, deviennent pour certains des substituts relationnels, offrant une écoute et une validation inconditionnelles, mais exacerbant paradoxalement la solitude et la dépendance émotionnelle, surtout chez les personnes fragiles ou les adolescents. L’article évoque des cas documentés de troubles mentaux aggravés par ces interactions, ainsi que le risque de désapprentissage des compétences sociales essentielles (gestion du conflit, tolérance à la frustration). L’auteur appelle à une prise de conscience collective, une éducation critique dès l’école, et une régulation plus stricte pour éviter que l’IA ne devienne un miroir toxique de nos vulnérabilités, tout en reconnaissant son potentiel. Une question centrale émerge : comment préserver notre humanité dans un monde où la perfection simulée des machines menace de remplacer l’imperfection enrichissante des relations humaines ?
C'est une liste de ressources pour customiser l'apparence de Linux : on parle de 'ricing'
Il s'agit d'un outil cli pour afficher des infos sur votre configuration matérielle et logicielle : distribution, version du noyau, etc. Il est hautement personnalisable
Il s'agit d'un annuaire d'outils en auto hébergement
Ce guide pratique détaille 5 étapes essentielles pour sécuriser un serveur Ubuntu : création d’un utilisateur dédié avec droits sudo, configuration de l’authentification SSH par clé (et désactivation de l’accès root et des mots de passe), verrouillage du compte root, personnalisation du hostname et du message d’accueil (MOTD). Il explique aussi comment désactiver les messages système indésirables et propose des bonnes pratiques supplémentaires comme l’utilisation d’un firewall (ufw), l’installation de fail2ban, et la surveillance des logs. L’objectif est de réduire les risques d’intrusion en adoptant une configuration robuste dès l’installation. Idéal pour les administrateurs système souhaitant renforcer la sécurité de base de leur serveur.
L’article de Stack Overflow souligne que le rôle d’un architecte logiciel ne se limite pas à écrire du code, mais consiste surtout à déployer des idées dans des systèmes humains : convaincre, aligner et faire collaborer des équipes aux perspectives variées. Pour cela, le principal outil de l’architecte n’est pas un langage de programmation, mais la rédaction de documents clairs et structurés.
Points clés :
- La documentation comme levier : Les architectes utilisent des documents (Confluence, Google Docs, Notion, etc.) pour formaliser des propositions, des designs techniques ou des analyses, et ainsi obtenir l’adhésion des parties prenantes.
- Principe de base : Privilégier la simplicité (bullet points, titres clairs) et l’utilité immédiate plutôt que la perfection formelle. Un document doit permettre à chacun de trouver rapidement l’information dont il a besoin.
- Types de documents impactants :
- Architecture overview : Schéma ou description des composants d’un système pour faciliter la compréhension et l’onboarding.
- Dev design : Détail des modifications prévues pour recueillir des feedbacks avant de coder.
- Project proposal : Argumentaire pour justifier l’allocation de ressources à un projet.
- Developer forecast : Alerte sur les risques potentiels d’une décision technique.
- Technology menu : Guide pour standardiser les choix technologiques.
- Problem statement : Cadre pour résoudre un problème complexe en équipe.
- Postmortem : Analyse blameless d’un incident pour éviter sa répétition.
Méthode recommandée :
- Organisation chronologique : Classer les documents par sprint/année plutôt que par thème, car la recherche textuelle est plus efficace que la navigation par dossiers.
- Culture de la documentation : Encourager l’écriture rapide et itérative, avec des relectures ciblées, plutôt que des mises à jour constantes.
- Objectif : Rendre les idées accessibles, actionnables et pérennes, même si le document devient obsolète.
En résumé, un architecte excelle moins par sa maîtrise technique que par sa capacité à structurer et communiquer des idées pour faire avancer les projets, en transformant les blocages humains en processus collaboratifs. Une compétence clé pour ceux qui veulent rester techniques tout en élargissant leur impact.
C'est le meilleur résumé de la situation actuelle... et c'est terrifiant
L’auteur partage son passage de BorgBackup à Restic pour ses sauvegardes personnelles sous Archlinux, séduit par sa simplicité, sa documentation claire et sa compatibilité avec SFTP. Il détaille une configuration minimaliste : sauvegardes incrémentales vers un serveur distant, planification via systemd (2x/jour en semaine), gestion des rétentions (3 mois de sauvegardes hebdomadaires), et montage des instantanés en local. Restic s’intègre même comme backend pour Déjà Dup (GNOME 49). Un outil efficace, moderne, et respectueux du principe 3-2-1.
C'est tellement vrai... et triste
L'auteur raconte son utilisation de l'impression 3D pour intégrer de manière esthétique un PC "moche" dans son environnement familial. Pour ce faire, il a imprimé un chassis et des portes adaptées à son meuble... et le tour était joué
L’article du blog Ippon explique comment personnaliser GitHub Copilot dans VS Code grâce aux custom instructions, afin d’adapter ses suggestions à vos conventions de code, frameworks et besoins spécifiques. Ces instructions, définies via des fichiers Markdown (comme .github/copilot-instructions.md
), permettent de guider Copilot sur le style de code, les bibliothèques à utiliser, la structure des livrables, ou encore le niveau de détail des réponses. Trois types de règles existent : personnelles (globales), par dépôt (spécifiques à un projet), et organisationnelles (pour uniformiser les standards d’une équipe). L’article illustre l’impact de ces règles avec un exemple concret de widget Flutter, montrant comment Copilot génère un code plus aligné avec les attentes (design, localisation, gestion d’état) lorsqu’il est bien configuré. Il détaille aussi l’utilisation des prompt files pour des actions récurrentes et le mode Agent de Copilot, capable de modifier plusieurs fichiers ou d’exécuter des tâches complexes. Enfin, des bonnes pratiques et outils (comme la génération automatique de règles via VS Code) sont présentés pour optimiser l’intégration de Copilot dans un workflow, en évitant les contradictions et en maximisant la pertinence des suggestions. Une ressource utile pour transformer Copilot en un véritable partenaire de développement.
Ce guide pratique explique comment maîtriser les migrations de base de données avec Symfony 7 et Doctrine. Il couvre l'installation d'un projet Symfony, la création d'entités, la génération et l'application des migrations, ainsi que leur réversion. L'article détaille aussi la personnalisation des migrations (méthodes preUp
, postUp
, preDown
, postDown
, gestion des transactions, etc.), l'évolution des propriétés d'entités, et propose une solution pour éviter l'erreur récurrente de création du schéma public
avec PostgreSQL. Un template personnalisé pour les migrations et un listener Doctrine sont présentés pour optimiser le workflow. Enfin, une cheatsheet récapitule les commandes utiles pour gérer les migrations efficacement. Idéal pour les développeurs souhaitant approfondir la gestion des schémas de base de données dans Symfony.
Microbox est un outil open source permettant de créer des environnements d'exécution légers et isolés (sandbox) sur Linux, en exploitant des fonctionnalités du noyau comme les namespaces, cgroups, seccomp et les capabilities. Il offre une isolation par défaut maximale (processus, réseau, système de fichiers, IPC, utilisateurs) et permet de configurer des limites de ressources (CPU, mémoire, stockage) ainsi que des options de montage de systèmes de fichiers (rootfs personnalisé, tmpfs, ou accès partiel au système hôte). Microbox supporte plusieurs modes réseau (aucun, bridge, hôte) et permet de contrôler finement les appels système autorisés et les capabilities Linux.
Conçu à des fins éducatives pour comprendre la sécurité des sandbox non basées sur des machines virtuelles, il se distingue des solutions comme runc
ou Podman
par son approche axée sur l'isolation plutôt que l'équilibre entre sécurité et utilisabilité. Il est idéal pour exécuter des applications de manière sécurisée et éphémère, avec des options avancées comme la gestion des variables d'environnement, des DNS personnalisés, ou encore des profils de sécurité. Attention : nécessite des privilèges root et ne supporte pas encore les profils AppArmor/SELinux ni les images OCI.
Andy Clarke explique comment rendre les SVGs encore plus adaptatifs en utilisant les éléments <symbol>
et <use>
combinés aux Media Queries CSS, afin d’optimiser leur affichage selon les tailles d’écran. Plutôt que de se contenter du redimensionnement classique, il propose une méthode pour repositionner et redimensionner les éléments internes d’un SVG sans dupliquer le code ni alourdir la page. En définissant chaque élément graphique une seule fois dans une bibliothèque de <symbol>
, puis en les réutilisant via <use>
dans différentes mises en page (par exemple, une version portrait pour mobile et une version paysage pour desktop), il parvient à créer des SVGs qui s’adaptent intelligemment. Cette approche évite de charger plusieurs versions du même SVG et permet même d’animer des parties spécifiques. La technique repose sur l’utilisation astucieuse des attributs transform
et des sélecteurs CSS pour cibler les éléments à animer, tout en gardant une structure légère et maintenable. Un exemple concret est donné avec une illustration inspirée de Quick Draw McGraw, démontrant comment basculer entre deux dispositions selon la taille de l’écran, le tout sans JavaScript. Une solution élégante pour des SVGs à la fois performants et flexibles.
L’article explore les possibilités créatives offertes par la propriété CSS shape-outside
, qui permet de faire épouser le flux de texte aux contours d’une image ou d’une forme personnalisée, au lieu de se limiter à un rectangle classique. L’auteur illustre son propos avec des exemples concrets, comme un site web pour une artiste de country fictive, Patty Meltt. Il montre comment utiliser shape-outside
pour créer des mises en page dynamiques et immersives : text wrapping autour de portraits, d’instruments de musique, ou même de montages photo, en jouant avec les canaux alpha des images ou des clip-path
. L’article détaille aussi des astuces pour simuler un centrage d’image ou contourner les limites des rotations CSS. L’objectif ? Rendre les longs contenus visuellement plus engageants et moins statiques, en intégrant images et texte dans une composition harmonieuse. Des exemples interactifs sont disponibles dans un lab en ligne pour expérimenter ces techniques. Une lecture inspirante pour les designers et développeurs web cherchant à ajouter du mouvement et de la personnalité à leurs layouts.
Scott H. Young partage 102 leçons tirées de 102 livres lus en un an, couvrant des thèmes variés comme la forme physique, la productivité, l’argent, l’alimentation, le sommeil, les relations et l’altruisme. Parmi les points marquants : l’exercice régulier réduit le risque de mort précoce de 40 % et améliore la santé mentale ; la productivité dépend davantage du bonheur et d’un sentiment de progression que du stress ; il est impossible de battre le marché boursier à long terme, et l’épargne automatique est la clé d’une retraite sereine ; les régimes alimentaires ne fonctionnent que si on les adopte à vie ; la solitude est aussi nocive que le tabac ; et donner à des associations efficaces peut sauver des vies pour quelques milliers de dollars. L’auteur insiste aussi sur l’importance de la qualité du sommeil, de la gestion des distractions et de la rationalité dans l’altruisme. Une synthèse riche et pratique, idéale pour qui cherche à optimiser sa vie quotidienne.
L’article explique deux approches pour gérer plusieurs environnements (développement, staging, production) avec Docker : une approche inspirée de Rails, utilisant des Dockerfiles séparés (ex: Dockerfile.dev, Dockerfile.prod), et une approche idiomatique Docker basée sur les multi-stage builds. La première méthode offre une séparation claire, mais peut entraîner de la duplication de code, tandis que la seconde permet de centraliser la configuration dans un seul fichier, réduisant la redondance et facilitant la maintenance, bien qu’elle puisse devenir complexe à mesure que les builds se sophistiquent. L’auteur souligne que le choix dépend de la complexité des environnements et de l’expérience de l’équipe avec Docker.
L'auteur, dessinateur de métier, partage son avis humoristique et critique sur l'art généré par intelligence artificielle. À travers des illustrations et des commentaires percutants, il aborde les limites, les paradoxes et les questions éthiques soulevées par l'utilisation de l'IA pour créer de l'art, tout en soulignant l'importance du travail humain et de la créativité authentique. Un regard décalé et provocateur sur un sujet d'actualité.
Cet article explique comment créer des décorateurs Python acceptant des arguments, en utilisant une structure à trois niveaux : une fonction externe pour les paramètres, une fonction intermédiaire pour le décorateur, et une fonction interne pour l'exécution. L'article illustre ce concept avec des exemples concrets comme un décorateur de logging configurable, un système de réessai, une validation de plage, et une limitation de débit. Il montre aussi comment gérer les arguments optionnels et comment implémenter des décorateurs sous forme de classes. L'idée clé est que les décorateurs avec arguments agissent comme des "fabriques de décorateurs", permettant une personnalisation fine du comportement des fonctions décorées. Une lecture utile pour maîtriser l'abstraction et la configuration avancée en Python.
Cet article de Clever Cloud explore comment passer d’un prototype fragile à un serveur MCP (Model-Compute-Provider) fiable et sécurisé en production. L’auteur partage des leçons tirées de projets concrets, comme RAGmonsters, et insiste sur l’importance de concevoir des serveurs spécifiques au domaine plutôt que génériques pour garantir sécurité et prévisibilité. Les principes clés incluent la définition d’outils étroits et bien nommés, l’utilisation de types d’entrée/sortie stables, un comportement déterministe, le principe du moindre privilège, et une explicabilité intégrée. La sécurité, l’observabilité et l’évaluation continue sont présentées comme des piliers essentiels pour transformer une démonstration en infrastructure robuste, adaptée à un client aussi imprévisible qu’un LLM. L’article détaille aussi comment structurer les capacités (outils, ressources, prompts), sécuriser les accès, et surveiller les performances pour une intégration réussie en production. Une lecture indispensable pour qui souhaite industrialiser l’usage des agents LLM.
Diomidis Spinellis explique pourquoi il privilégie l’email aux messageries instantanées : une boîte unifiée (plus besoin de jongler entre Teams, WhatsApp, Slack, etc.), un archivage pérenne (ses emails remontent à 1986 !), des fonctionnalités avancées (filtrage, étiquetage, recherche), une communication asynchrone préservant la concentration, et une maîtrise totale de ses données (protocoles ouverts, stockage local, confidentialité). Contrairement aux plateformes propriétaires, l’email offre liberté, interopérabilité et protection contre la publicité ou l’obsolescence. Un plaidoyer pour un outil intemporel, productif et respectueux de la vie privée.
Octopuce, hébergeur web, explique comment les bots d’IA, de plus en plus agressifs depuis 2023, saturent les serveurs de leurs clients en aspirant massivement des pages, même inutiles, et en contournant les blocages traditionnels (User-Agent, IP). En 2025, certains utilisent des millions d’adresses IP via des proxies ou des apps mobiles malveillantes (comme ProxyLib/LumiApps), rendant leur détection quasi impossible. Ces attaques génèrent un surcoût énergétique et technique, jamais comptabilisé dans le bilan carbone des géants de l’IA. Les solutions comme Anubis existent, mais restent lourdes à déployer. Un constat amer : l’ère de l’IA industrielle se paie aussi en ressources gaspillées et en ingénierie défensive.
L’article aborde la question de l’utilisation éthique des IA musicales en 2025, soulignant leur capacité à générer des morceaux ressemblant à des créations humaines, souvent à partir de données scrappées sur des plateformes comme YouTube ou Spotify, sans toujours obtenir le consentement des artistes. Cela pose des problèmes majeurs de droit d’auteur et de concurrence déloyale, les entreprises technologiques profitant économiquement de contenus créés par d’autres. Si certains utilisateurs y trouvent un outil pratique pour des besoins ponctuels (musique de fond, parodies humoristiques), les musiciens professionnels risquent d’être lésés, leur travail et leur valeur artistique étant dévalués par la production de masse. Cependant, des usages plus vertueux existent, comme la création de backing tracks pour s’entraîner, l’extraction de pistes audio pour faciliter les relevés, ou l’assistance à la composition, à condition de garder une dimension humaine centrale. La Sacem rappelle d’ailleurs que seule une œuvre incluant un apport créatif humain peut être protégée. L’enjeu reste la transparence et la régulation, afin d’éviter que ces technologies ne nuisent davantage aux artistes qu’elles ne les aident.
Cet article explore en profondeur le Saga Pattern, une solution élégante pour gérer les transactions distribuées dans les architectures microservices en PHP. Il explique pourquoi les transactions ACID traditionnelles ne fonctionnent pas dans un contexte distribué et comment le Saga Pattern, basé sur des transactions compensatoires et une cohérence éventuelle, permet de contourner ces limites. L'article détaille deux approches d'implémentation (chorégraphie et orchestration), présente des exemples concrets de code, et aborde des défis avancés comme la gestion des timeouts, l'idempotence, les verrous sémantiques, ainsi que des modèles théoriques comme les sagas imbriquées ou parallèles. Une attention particulière est portée sur la persistance de l'état des sagas, la récupération après échec, et la surveillance pour assurer la fiabilité du système. Une lecture essentielle pour les développeurs PHP travaillant sur des systèmes distribués complexes.
L’article relate l’installation laborieuse de Linux Mint sur un Acer Swift 1 SF114-31-P68BW, une opération qui a pris bien plus de temps que prévu (plus de deux heures au lieu de 25 minutes). Le premier obstacle a été l’impossibilité de désactiver le Secure Boot dans le BIOS, résolue en définissant un mot de passe BIOS. Ensuite, après une installation apparemment réussie, le PC affichait « No Bootable Device » au redémarrage. La solution a consisté à ajouter manuellement le fichier shimx64.efi comme fichier UEFI de confiance dans le BIOS, puis à reconfigurer l’ordre de démarrage pour placer Linux Mint en première position. L’auteur critique la complexité imposée par Acer pour une simple installation d’un autre système d’exploitation, malgré la documentation officielle, et espère que son retour d’expérience aidera d’autres utilisateurs confrontés au même problème. Un témoignage utile pour ceux qui souhaitent passer à Linux sur ce modèle !
GDU (Go Disk Usage) est présenté comme le successeur moderne et ultra-rapide de ncdu pour analyser l’utilisation des disques sous Linux. Développé en Go, il se distingue par sa vitesse fulgurante (optimisé pour les SSD et multi-CPU), une interface intuitive et une installation simplifiée (disponible via les dépôts ou GitHub). Idéal pour identifier rapidement les fichiers encombrants, il s’impose comme un outil indispensable pour les administrateurs système et développeurs, surtout sur des serveurs distants ou des arborescences volumineuses. Une alternative efficace pour éviter les messages « Disk Full » et optimiser l’espace disque en un clin d’œil. (Lien GitHub : dundee/gdu)
L’article aborde les pièges de performance dans Doctrine ORM, notamment la différence entre les stratégies de chargement Lazy, Eager et Extra-Lazy pour les associations entre entités. Par défaut, Doctrine utilise le Lazy Loading, qui peut entraîner le problème classique du N+1 : une requête initiale pour récupérer les articles, suivie d’une requête supplémentaire pour chaque article afin de charger ses commentaires, ce qui dégrade fortement les performances. L’exemple donné montre comment une simple boucle pour afficher le nombre de commentaires par article peut générer 1 + N requêtes (N étant le nombre d’articles), et charger inutilement toutes les données des commentaires en mémoire. L’article souligne l’importance de choisir la bonne stratégie de chargement pour éviter ces écueils.
Le Command Logger Bundle pour Symfony est un outil conçu pour suivre l'exécution des commandes console directement dans une base de données, idéal lorsque l'accès aux fichiers de log est impossible. Il enregistre pour chaque commande : son nom, ses arguments, les horaires de début et de fin, le code de sortie, les messages d'erreur et un identifiant unique. Simple à installer via Composer, il permet de configurer les commandes à logger (via attributs ou fichier YAML) et offre des commandes CLI pour consulter, filtrer ou purger les logs. Son objectif principal est de répondre rapidement à des questions clés : la commande a-t-elle été exécutée ? Quand ? Avec quel résultat ? Il ne capture pas la sortie console, mais fournit une traçabilité essentielle pour le débogage et l'audit.
Cet article explique comment générer des "captures d’écran" au format SVG d’éléments HTML, notamment pour les réutiliser dans des fichiers HTML, EPUB ou PDF. L’auteur présente deux bibliothèques JavaScript permettant de convertir du HTML en SVG, avec une préférence pour html-to-svg
. Il détaille une méthode pour créer une page web contenant plusieurs démonstrations de mises en page CSS, chacune convertie en SVG via un script. Chaque section peut être affichée ou téléchargée sous forme d’image SVG, avec un nom de fichier dérivé de l’ID de la section. L’astuce repose sur l’utilisation de Blob
et de URL.createObjectURL
pour générer un lien de téléchargement fonctionnel. Une solution pratique pour intégrer des visuels dynamiques et scalables dans divers formats de documents.
L’auteur raconte comment son équipe a migré plus d’un milliard d’enregistrements d’une base de données critique (contenant des données financières) vers une nouvelle, sans aucune interruption de service. Voici les étapes clés et les leçons apprises :
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Migration par lots des données historiques : Les données ont été divisées en chunks par plages d’ID, chargées en parallèle avec les index et contraintes désactivés pour accélérer le processus, puis vérifiées par des checksums pour garantir l’intégrité.
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Écritures doubles (dual writes) : Pendant la migration, chaque nouvelle écriture était dupliquée vers l’ancienne et la nouvelle base. Les échecs étaient gérés via une file Kafka de réessai, avec des écritures idempotentes pour éviter les doublons.
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Lectures fantômes (shadow reads) : Les requêtes étaient exécutées en silence sur la nouvelle base et comparées à l’ancienne pour détecter des incohérences (fuseaux horaires, collations, valeurs NULL), permettant de corriger les problèmes avant de basculer les utilisateurs.
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Bascule progressive (cutover) : La nouvelle base a été préchauffée (cache et index), et le basculement a eu lieu à 4h30, heure de faible trafic, avec un mécanisme de retour arrière (rollback) prêt. Les métriques business et techniques ont été surveillées en temps réel.
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Observabilité totale : Des tableaux de bord ont suivi la latence, le lag de réplication, les deadlocks, et les KPI métiers pour détecter instantanément tout problème.
Leçons clés :
- Les migrations à grande échelle se font par lots parallèles, avec des mécanismes de reprise et de vérification.
- Les dual writes et les shadow reads sont essentiels pour capturer les données en temps réel et valider la nouvelle base.
- La bascule doit être préparée comme une opération critique : cache préchauffé, monitoring obsessionnel, et plan de rollback.
- Une migration réussie repose sur la conception distribuée (idempotence, files de réessai) et une observabilité fine (WAL, cache, deadlocks).
En traitant la migration comme un problème de system design plutôt que technique, l’équipe a pu garantir une transition sans temps d’arrêt, malgré la pression et les risques financiers.
Le billet "L’IA : décoder le jargon avant de se planter" propose un décryptage accessible des termes techniques liés à l’intelligence artificielle, comme les tokens, les LLM (Large Language Models), les embeddings, le RAG (Retrieval-Augmented Generation) ou encore le MCP, afin d’aider les développeurs et curieux à mieux comprendre le fonctionnement des outils comme ChatGPT et éviter les pièges courants. L’objectif est de démystifier ces concepts pour une utilisation plus éclairée et efficace de l’IA.
Mathieu Eveillard explique pourquoi les méthodologies séquentielles (comme le waterfall) échouent systématiquement dans l’informatique de gestion, notamment à cause de l’effet tunnel : développer pendant des mois sans feedback utilisateur mène souvent à des produits inadaptés ou inutiles. Les étapes rigides (cahier des charges, appel d’offres, développement, etc.) ignorent l’incertitude des besoins réels et les erreurs d’estimation, transformant les projets en jeux de roulette russe où le client finit captif de coûts imprévus. La solution ? L’Agilité : itérer par petites étapes, valider avec les utilisateurs, et construire la confiance progressivement, plutôt que de miser sur des documents figés et des engagements irréalistes. Une critique percutante des limites du waterfall et un plaidoyer pour des approches plus flexibles et collaboratives.
Ali Khil partage une habitude simple mais efficace pour préserver ses soirées en tant qu’ingénieur logiciel : au lieu de prolonger sa journée de travail en se disant « encore 20 minutes », il note les prochaines étapes à réaliser avant de partir. Cette pratique évite l’épuisement, permet de revenir le lendemain avec un esprit frais et une motivation intacte, tout en favorisant un meilleur équilibre entre vie professionnelle et personnelle. Une astuce inspirée par l’expérience, où l’envie de terminer une tâche sur le moment se transforme souvent en heures perdues et en frustration. À la clé, moins de surmenage et des idées nouvelles après une nuit de repos.
L’auteur partage ses conseils pour en réaliser des efficaces. Le point clé : rien n’est trivial. Il insiste sur la nécessité d’expliquer chaque étape, même celles qui semblent évidentes, car le public peut ne pas maîtriser les bases (où lancer une commande, comment allumer un appareil, etc.). Il recommande de définir le vocabulaire technique, d’expliquer le pourquoi derrière chaque action (ex. : choix d’un outil, respect d’une température), et d’adapter le contenu au public visé (novice, intermédiaire, expert). La précision est essentielle : éviter les formulations vagues comme « suivez la procédure normale », et lister clairement les prérequis (matériel, logiciels, permissions). Autre astuce : tester son tuto en le suivant soi-même ou en le faisant essayer à un débutant pour repérer les oublis ou ambiguïtés. Enfin, il encourage à utiliser un vocabulaire rigoureux (ex. : la RFC 2119 pour distinguer « doit », « devrait », « peut ») et à justifier chaque étape pour éviter erreurs et frustrations. L’objectif ? Rendre le tutoriel accessible, reproductible et sans zone d’ombre, quel que soit le domaine (informatique, cuisine, aéronautique…).
Cette chronique humoristique de Gee aborde le thème de l’inertie technologique, en prenant pour exemple le clavier, dont les dispositions (QWERTY, AZERTY) et certaines touches (comme "Inser") persistent malgré leur obsolescence ou leur manque d’optimisation. L’auteur souligne que ces choix datent de l’ère des machines à écrire et ne sont pas adaptés aux usages modernes, mais que le coût du changement (apprentissage, incompatibilité avec les autres claviers) freine toute évolution. Il évoque aussi les avantages des logiciels libres, comme GNU/Linux, qui permettent de contourner certaines limites matérielles grâce à des fonctionnalités logicielles (accès facilité aux majuscules accentuées, espaces insécables, etc.). Enfin, il invite à adopter le logiciel libre pour gagner en flexibilité et en modernité, tout en gardant un ton léger et critique envers les habitudes ancrées.
Ce shaarli explique comment utiliser Podman comme un substitut à Docker, en permettant l'exécution des commandes Docker habituelles avec Podman. L'article détaille l'installation du paquet podman-docker
, qui fournit un script docker
émulant les commandes Docker, ainsi que la suppression du message d'avertissement via la création du fichier /etc/containers/nodocker
. Il aborde aussi la compatibilité avec docker-compose
grâce à l'installation de podman-compose
, et présente deux solutions pour gérer le démarrage automatique des conteneurs (via Quadlet ou en activant le service podman-restart
). L'objectif est de faciliter la transition pour les utilisateurs habitués à Docker, tout en profitant des avantages de Podman, notamment son absence de démon.
Ce tutoriel explique comment implémenter le Design Pattern Strategy dans Symfony, en partant d’une approche naïve avec des if/else
pour aboutir à une solution professionnelle et maintenable. L’objectif est de créer un système d’analyse de céréales (blé, orge, tournesol, etc.) qui puisse s’étendre facilement sans modifier le code existant.
L’auteur détaille trois étapes :
- Approche naïve avec des
if/else
oumatch
(PHP 8+), simple mais peu extensible et difficile à maintenir. - Solution optimale avec le Strategy Pattern : chaque type de céréale est géré par une classe indépendante (stratégie) implémentant une interface commune. Symfony utilise des attributs comme
#[AutoconfigureTag]
et#[AutowireIterator]
pour injecter automatiquement les stratégies dans un manager, qui délègue l’analyse à la stratégie adaptée. - Avantages : respect du principe ouvert/fermé, testabilité, et extensibilité (ajouter une céréale = ajouter une classe).
Le tutoriel inclut des exemples concrets, des comparatifs, et un projet GitHub pour illustrer la mise en œuvre. Une ressource idéale pour comprendre comment structurer du code Symfony flexible et évolutif.
Simon Willison explore dans ce billet la notion de "designing agentic loops", une compétence clé pour tirer parti des agents de codage comme Claude Code ou Codex CLI. Ces outils, capables d’exécuter du code, de corriger des erreurs et d’itérer vers une solution, ouvrent de nouvelles possibilités, mais aussi des risques (commandes dangereuses, exfiltration de données, attaques par rebond). Pour les utiliser efficacement, il recommande de les faire tourner en mode "YOLO" (sans demande de confirmation systématique), mais dans un environnement sécurisé comme GitHub Codespaces ou un conteneur Docker isolé. Il souligne l’importance de bien choisir les outils et les accès (par exemple, limiter les permissions et les budgets pour les API), et d’identifier les problèmes adaptés à cette approche : débogage, optimisation de performances, ou mise à jour de dépendances. L’automatisation des tests et la documentation claire des outils disponibles (via un fichier AGENTS.md) sont essentielles pour maximiser leur utilité. Une réflexion encore émergente, mais prometteuse pour accélérer le développement logiciel.
Face à la multiplication des robots d’indexation (notamment ceux des LLM), Bearstech propose plusieurs stratégies pour limiter leur impact : filtrage (via robots.txt, blacklist d’IP ou User-Agents, outils comme Darkvisitor ou Cloudflare), mitigation (rate-limiting avec HAProxy, tests inversés comme Anubis ou Cloudflare Turnstile), délégation (CDN avec WAF comme Cloudflare ou Bunny), et surtout optimisation (cache avec Varnish/Redis, tuning de base de données, tests de charge). Aucune solution n’est universelle : chaque approche a ses avantages (efficacité, simplicité) et inconvénients (maintenance, faux positifs, coût). L’idéal ? Combiner filtrage ciblé, cache agressif et optimisation pour rendre son infrastructure plus résiliente, tout en préservant le référencement et l’expérience utilisateur. Une analyse fine du trafic et des goulets d’étranglement reste indispensable. 🛡️🔍
L’auteur partage son expérience pour monter un home lab ultra-optimisé : deux mini-PC (un GMKtec 5825U avec Ryzen 7 5825U, 64 Go de RAM et un NVMe de 2 To récupéré d’une PS5 pour la virtualisation sous Proxmox, et un Intel N100 pour le firewall OPNsense avec ports SFP 10G), le tout pour moins de 700 €. Objectifs remplis : silence absolu, consommation électrique maîtrisée, et performances au rendez-vous (10 VM simultanées, Jellyfin en 4K, Home Assistant, Bitwarden, etc.). Le tout tient dans une étagère, avec une Freebox Delta en mode bridge pour du 10G, un NAS Qnap pour le stockage, et des switches 2.5G/10G. Un setup malin, évolutif et discret, parfait pour expérimenter (Kubernetes, NixOS…) sans exploser la facture d’électricité ni le budget ! 💡🔌
La réponse réside dans leur structure cristalline et leur composition. Le fer pur et les aciers simples (fer + carbone) adoptent à température ambiante une structure cubique centrée (BCC), dite ferrite, qui est ferromagnétique : leurs atomes s’alignent sous l’effet d’un champ magnétique, rendant le matériau aimantable. En revanche, les aciers inoxydables, riches en chrome et souvent en nickel, peuvent adopter une structure cubique faces centrées (FCC), dite austénite, qui est paramagnétique et donc peu ou pas attirée par un aimant. Le nickel favorise cette structure FCC, tandis que le chrome peut la stabiliser même à température ambiante. Certains inox (comme les séries 304 ou 316) ne sont donc pas aimantables, contrairement à d’autres (comme les séries 410 ou 420), qui conservent une structure ferritique ou martensitique (BCC ou BCT) et restent magnétiques. Tout dépend de la composition et des traitements thermiques ou mécaniques subis par l’alliage. Une astuce pour tester : promenez un aimant chez vous, vous verrez que certaines poignées ou casseroles en inox ne réagissent pas, contrairement à des outils ou des fonds de casseroles en acier classique.
Scott H. Young clôt son année de projet Foundations avec un mois dédié au service, une thématique qui l’a amené à repenser sa philosophie de vie. Bien que ses actions concrètes (dons de sang, dons à des associations recommandées par GiveWell) aient été limitées par les contraintes logistiques du bénévolat, cette période a surtout marqué un changement d’attitude : passer d’une vision où la morale est une contrainte à une vie épanouie, à une approche où l’épanouissement personnel devient une contrainte secondaire au service des autres. Il réalise que, comme pour les autres fondations (fitness, alimentation, etc.), ce sont les changements d’état d’esprit plutôt que les habitudes qui durent. Ce mois lui a aussi permis de comprendre que le bonheur et la satisfaction peuvent émerger davantage d’une vie tournée vers l’impact positif que vers la recherche directe du bien-être. Une réflexion profonde sur l’altruisme et la construction d’une vie significative, avec l’espoir de s’engager davantage à l’avenir.
L’API Platform Conference 2025 célèbre les 10 ans du framework avec des annonces fortes et un double focus : performance extrême et expérience développeur (DX). Côté performance, l’intégration d’extensions PHP écrites en Go (via FrankenPHP) et le support natif de gRPC pour PHP ont volé la vedette, permettant des gains inédits en rapidité et stabilité, comme en témoigne l’adoption par Laravel Cloud. API Platform 4.2 a aussi été dévoilé, avec des outils comme l’ObjectMapper de Symfony pour simplifier la transformation d’objets et des gains de performance multipliés par 2 ou 3.
La deuxième journée a mis l’accent sur la DX : schémas JSON pour la configuration YAML dans Symfony, l’arrivée de PIE (remplaçant moderne de PECL), et des réflexions sur l’Agent Experience (AX) pour mieux collaborer avec les IA. Fabien Potencier a notamment proposé d’ajouter un fichier llms.txt
pour faciliter l’intégration des LLM. Enfin, des conférences sur les feature flags, la contribution au cœur de PHP, et l’histoire des femmes dans la tech ont rappelé l’importance de l’humain et de l’outillage moderne. En résumé, PHP se réinvente comme un écosystème hybride, performant et centré sur les développeurs, invitant à tester FrankenPHP, adopter les nouvelles pratiques DevOps et repenser l’architecture des projets. Une édition résolument tournée vers l’avenir ! 🚀
Paris Web 2025 a marqué les esprits avec une édition placée sous le signe de l’inclusivité, de l’accessibilité, de la diversité et de l’écoconception. Organisée à l’Institut Louis Pasteur, la conférence a proposé des présentations variées, accessibles (LSF, vélotypie) et engagées, mêlant technique, retours d’expérience et réflexion sur les bonnes pratiques du web.
Parmi les temps forts, on retient notamment la conférence d’Agnès Haasser sur le HTTPS et ses enjeux de sécurité, un retour d’expérience percutant d’Anne Faubry et Chloé Corfmat sur l’accessibilité pour les personnes déficientes visuelles (au-delà du RGAA), et une démonstration convaincante des Passkeys par Daniel Garnier-Moiroux. D’autres sujets comme le design validiste, l’Unicode, les Web Components, ou encore l’impact psychosocial de l’IA ont aussi rythmé ces deux jours. L’événement a confirmé son rôle de bulle inspirante et bienveillante pour les passionné·e·s du web, avec des interventions de qualité et une approche résolument humaine et pratique.
L'auteur propose une approche innovante de développement piloté par les spécifications (« spec-driven development ») en utilisant le Markdown comme langage de programmation, avec l’aide d’agents d’IA comme GitHub Copilot. L’idée est de décrire l’intégralité d’une application dans un fichier Markdown (par exemple main.md
), qui sert à la fois de documentation et de spécification technique, puis de laisser l’IA générer le code source (ici en Go) à partir de ce fichier. Le workflow repose sur quatre fichiers clés : un README.md
pour la documentation utilisateur, un main.md
pour la spécification technique (incluant la logique métier, les schémas de base de données, et même des extraits GraphQL), et des prompts (compile.prompt.md
, lint.prompt.md
) pour guider l’IA dans la génération et l’optimisation du code.
L’avantage principal est de centraliser la logique et la documentation en un seul endroit, évitant les incohérences et facilitant les mises à jour. Le développeur édite le Markdown, demande à l’IA de « compiler » la spécification en code, puis teste l’application. Cette méthode permet une itération rapide et une meilleure synchronisation entre la documentation et l’implémentation. Cependant, la compilation peut ralentir à mesure que le projet grandit, et l’approche nécessite une description claire et précise des attentes. L’auteur envisage d’étendre cette méthode à d’autres langages et d’intégrer des tests automatisés. Une expérience prometteuse, surtout avec les progrès des agents IA, mais qui demande une rigueur dans la rédaction des spécifications.