L’article explore l’univers des terminaux et shells sous Linux, en soulignant leur importance persistante en 2025 pour la gestion de fichiers, le développement, l’administration système et bien plus. Il commence par rappeler la distinction entre TTY et pts/pty, puis détaille l’évolution des shells (Bash, Zsh, Fish, etc.), leurs spécificités et leurs usages, ainsi que les multiplexeurs comme GNU Screen ou Tmux. L’article passe ensuite en revue une multitude de terminaux disponibles, qu’ils soient intégrés aux environnements de bureau (GNOME Console, Konsole, xfce-terminal), liés à des éditeurs de texte (Emacs, Vim), ou indépendants (Alacritty, Kitty, Wezterm, Warp, etc.), en mettant en avant leurs fonctionnalités, philosophies et particularités techniques. Il évoque aussi des solutions innovantes ou controversées, comme les terminaux intégrant l’IA (Warp, Waveterm). Une ressource utile pour découvrir ou comparer les outils de ligne de commande adaptés à ses besoins.
Une application en ligne de commande (TUI) pour gérer le WIFI sous Linux
C'est une liste de ressources pour customiser l'apparence de Linux : on parle de 'ricing'
Il s'agit d'un outil cli pour afficher des infos sur votre configuration matérielle et logicielle : distribution, version du noyau, etc. Il est hautement personnalisable
Microbox est un outil open source permettant de créer des environnements d'exécution légers et isolés (sandbox) sur Linux, en exploitant des fonctionnalités du noyau comme les namespaces, cgroups, seccomp et les capabilities. Il offre une isolation par défaut maximale (processus, réseau, système de fichiers, IPC, utilisateurs) et permet de configurer des limites de ressources (CPU, mémoire, stockage) ainsi que des options de montage de systèmes de fichiers (rootfs personnalisé, tmpfs, ou accès partiel au système hôte). Microbox supporte plusieurs modes réseau (aucun, bridge, hôte) et permet de contrôler finement les appels système autorisés et les capabilities Linux.
Conçu à des fins éducatives pour comprendre la sécurité des sandbox non basées sur des machines virtuelles, il se distingue des solutions comme runc
ou Podman
par son approche axée sur l'isolation plutôt que l'équilibre entre sécurité et utilisabilité. Il est idéal pour exécuter des applications de manière sécurisée et éphémère, avec des options avancées comme la gestion des variables d'environnement, des DNS personnalisés, ou encore des profils de sécurité. Attention : nécessite des privilèges root et ne supporte pas encore les profils AppArmor/SELinux ni les images OCI.
L’article relate l’installation laborieuse de Linux Mint sur un Acer Swift 1 SF114-31-P68BW, une opération qui a pris bien plus de temps que prévu (plus de deux heures au lieu de 25 minutes). Le premier obstacle a été l’impossibilité de désactiver le Secure Boot dans le BIOS, résolue en définissant un mot de passe BIOS. Ensuite, après une installation apparemment réussie, le PC affichait « No Bootable Device » au redémarrage. La solution a consisté à ajouter manuellement le fichier shimx64.efi comme fichier UEFI de confiance dans le BIOS, puis à reconfigurer l’ordre de démarrage pour placer Linux Mint en première position. L’auteur critique la complexité imposée par Acer pour une simple installation d’un autre système d’exploitation, malgré la documentation officielle, et espère que son retour d’expérience aidera d’autres utilisateurs confrontés au même problème. Un témoignage utile pour ceux qui souhaitent passer à Linux sur ce modèle !
GDU (Go Disk Usage) est présenté comme le successeur moderne et ultra-rapide de ncdu pour analyser l’utilisation des disques sous Linux. Développé en Go, il se distingue par sa vitesse fulgurante (optimisé pour les SSD et multi-CPU), une interface intuitive et une installation simplifiée (disponible via les dépôts ou GitHub). Idéal pour identifier rapidement les fichiers encombrants, il s’impose comme un outil indispensable pour les administrateurs système et développeurs, surtout sur des serveurs distants ou des arborescences volumineuses. Une alternative efficace pour éviter les messages « Disk Full » et optimiser l’espace disque en un clin d’œil. (Lien GitHub : dundee/gdu)
Cette chronique humoristique de Gee aborde le thème de l’inertie technologique, en prenant pour exemple le clavier, dont les dispositions (QWERTY, AZERTY) et certaines touches (comme "Inser") persistent malgré leur obsolescence ou leur manque d’optimisation. L’auteur souligne que ces choix datent de l’ère des machines à écrire et ne sont pas adaptés aux usages modernes, mais que le coût du changement (apprentissage, incompatibilité avec les autres claviers) freine toute évolution. Il évoque aussi les avantages des logiciels libres, comme GNU/Linux, qui permettent de contourner certaines limites matérielles grâce à des fonctionnalités logicielles (accès facilité aux majuscules accentuées, espaces insécables, etc.). Enfin, il invite à adopter le logiciel libre pour gagner en flexibilité et en modernité, tout en gardant un ton léger et critique envers les habitudes ancrées.
L'article introduit la commande Linux tc
(traffic control), utilisée pour simuler et contrôler le trafic réseau. L’article montre comment ajouter un délai de 500 ms aux paquets avec tc qdisc add dev wlp3s0 root netem delay 500ms
, puis supprimer cette règle avec tc qdisc del
. L’outil netem
permet aussi de perdre, dupliquer ou corrompre des paquets, idéal pour tester des conditions réseau difficiles. L’autrice mentionne qu’avec un routeur Linux, on peut même ralentir le trafic d’autres utilisateurs (comme celui d’un frère), et invite à explorer tc qdisc show
pour voir les règles actuelles. Le zine complet et d’autres comics sont disponibles via abonnement ou sur le site.
L'article explique comment utiliser la commande ss
(socket statistics) sous Linux pour identifier et gérer les processus utilisant un port réseau. L’article montre comment ss -tunapl
permet de lister les serveurs en cours d’exécution et d’afficher les PID des processus, utile pour libérer un port occupé (comme le 8080). Les options comme -n
(affichage des ports en numérique), -p
(affichage des PID), et d’autres (-l
, -t
, -u
) sont détaillées pour filtrer les sockets TCP, UDP ou Unix. L’autrice recommande ss
plutôt que netstat
, plus ancien et complexe, pour une utilisation plus simple et efficace. Le zine complet et d’autres ressources sont disponibles via abonnement ou sur le site.
Cet article explique la commande Linux ip
, utilisée pour visualiser et modifier la configuration réseau. L’article détaille quelques sous-commandes utiles comme ip addr list
(affiche les adresses IP des interfaces), ip route list
(affiche la table de routage), et montre comment changer une adresse MAC pour contourner des restrictions réseau (par exemple dans les cafés). D’autres options comme ip link
(gestion des interfaces), ip neigh
(table ARP), et ip xfrm
(pour IPsec) sont mentionnées, ainsi que des astuces comme l’utilisation de --color
pour une sortie colorée ou --brief
pour un résumé. Le zine complet et d’autres comics sont disponibles via un abonnement à la newsletter ou sur le site de l’autrice.
Ce zine démystifie les permissions Unix de façon visuelle et accessible : chaque fichier a trois droits (lecture, écriture, exécution) pour trois catégories (utilisateur, groupe, autres), affichables via ls -l
. Les permissions sont représentées en binaire (ex. rw-
= 110
= 6
), ce qui permet d’utiliser chmod 644
pour définir rapidement rw-r--r--
. L’autrice explique aussi les bits spéciaux (setuid
, setgid
, sticky
) et leurs effets, comme un exécutable qui s’exécute toujours en tant que root. Pour les dossiers, les droits changent de sens : r
permet de lister, w
de créer, et x
d’y accéder.
Ce zine explique simplement comment surveiller l’utilisation du disque sous Linux avec des commandes essentielles :
du
(avec -s
pour un résumé et -h
pour des tailles lisibles) permet de connaître l’espace occupé par des fichiers ou dossiers, tandis que df
(et son option -h
) affiche l’espace disponible sur chaque partition. L’autrice souligne aussi l’importance de df -i
pour vérifier la consommation d’inodes, dont l’épuisement empêche la création de nouveaux fichiers. Enfin, elle présente ncdu
comme un outil interactif pour visualiser l’espace disque utilisé, et iostat
pour analyser les performances de lecture/écriture en temps réel.
Ce zine explique de façon claire et visuelle comment utiliser la commande ps
sous Linux pour lister les processus en cours. L’autrice recommande d’utiliser ps aux
pour afficher tous les processus avec leur utilisateur, et détaille des options utiles comme w
(pour voir les arguments complets des commandes), e
(pour afficher les variables d’environnement), ou encore f
(pour un arbre ASCII des processus). Elle souligne aussi que ps
supporte trois styles d’arguments (UNIX, BSD, GNU), ce qui peut rendre son utilisation un peu déroutante, et propose des astuces comme ps -eo user,pid,wchan,cmd
pour personnaliser les colonnes affichées. Enfin, elle rappelle que des outils comme pstree
peuvent compléter ps
pour visualiser la hiérarchie des processus.
Ce guide explique comment monter une partition Windows chiffrée avec BitLocker sous Linux, en utilisant Dislocker ou Cryptsetup. Idéal pour les dual-boot ou la récupération de données.
🔹 Outils : dislocker
, cryptsetup
, ntfs-3g
🔹 Astuce : Désactiver le Fast Startup de Windows pour éviter les problèmes.
🔹 Alternative : Utiliser cryptsetup
(depuis la v2.3.0) si Dislocker pose problème.
Ce tutoriel de ZoneTuto explique comment configurer le montage automatique d’un volume chiffré avec LUKS (Linux Unified Key Setup) au démarrage du système. Il détaille les étapes clés :
- Préparation du volume chiffré et création d’une clé de déchiffrement dédiée.
- Configuration de
/etc/crypttab
et/etc/fstab
pour un montage automatique. - Sécurisation de la clé et gestion des permissions.
Idéal pour ceux qui souhaitent allier sécurité et praticité sous Linux.
Sebsauvage donne plusieurs pistes pour réduire le trafic réseau sous Linux, utile par exemple si la connexion est limitée (thetering)
Le comic explique que beaucoup de programmes (comme git
ou man
) utilisent l’outil less
pour afficher du texte long, sans toujours le préciser. less
permet de naviguer dans un texte page par page : on le reconnaît à son interface plein écran et au deux-points en bas à gauche. Pour en sortir, tapez q
; pour chercher un mot, utilisez /mot
puis n
ou N
pour naviguer entre les résultats. On peut aussi scroller avec les flèches ou la molette, et g
ou G
pour aller en début/fin de fichier. Enfin, pour éviter less
, on peut modifier la variable d’environnement PAGER
. Un rappel utile et visuel pour mieux maîtriser le terminal !
Le lien explique les redirections de terminal à travers des exemples de commandes. Il montre comment rediriger la sortie d'une commande vers un fichier avec >
, ajouter à un fichier avec >>
, envoyer un fichier en entrée avec <
, et gérer les erreurs avec 2>
. Il aborde aussi les pièges courants, comme la suppression accidentelle de fichiers et les problèmes de permissions avec sudo
. Enfin, il compare l'utilisation de cat
et <
pour les entrées, et mentionne des raccourcis comme &>
pour rediriger à la fois la sortie standard et les erreurs.
Le lien explique le rôle du shell dans le terminal, qui est essentiel pour démarrer des programmes. Il présente les trois shells les plus populaires : bash, le shell par défaut sur Linux ; zsh, le shell par défaut sur Mac depuis 2025 ; et fish, connu pour être plus convivial. Le zine mentionne également que bash et zsh sont des "POSIX shells", suivant un standard pour les shells Unix, bien qu'il existe des différences entre eux. Il fournit des informations sur l'emplacement des fichiers de configuration pour chaque shell : ~/.bashrc
ou ~/.bash_profile
pour bash, ~/.zshrc
pour zsh, et ~/.config/fish/config.fish
pour fish. Enfin, il offre un conseil pour déterminer quel fichier de configuration bash utilise.