Quotidien Shaarli
Aujourd'hui - December 1, 2025
Dans ce 3ᵉ et dernier volet de sa série, l’auteur raconte comment il a concrètement « vibe codé » une CLI — une petite application génératrice de Cilium Network Policies — en utilisant Claude Code et Speckit. Au-delà de la phase initiale d’idéation et de conception (décrite dans les épisodes précédents), ce billet détaille comment, à travers un workflow rigoureux (spécification, clarification, planification, découpage en tâches, validation, générations de code et tests), l’auteur a transformé un besoin métier complexe en un MVP fonctionnel — livré en un seul sprint et déjà en production. Il en tire des leçons fortes : l’IA ne remplace pas le développeur, elle l’augmente, mais uniquement si on encadre l’exercice avec une méthode claire, des specs précises et une boucle de validation humaine. Pour finir, il plaide pour une évolution du rôle du développeur vers celui d’architecte / Product Owner — capable de piloter l’IA tout en garantissant la qualité, la cohérence et la maintenabilité du code.
L'article met en garde contre la sur-ingénierie et l'utilisation excessive de motifs de conception complexes dans des projets qui ne le nécessitent pas. L'auteur illustre son propos avec un exemple extrême où une simple concaténation de chaînes de caractères est transformée en une architecture complexe impliquant des interfaces, des usines et des modules. Il identifie plusieurs drapeaux rouges, comme la "future-proofing" fallacieuse, les interfaces avec une seule implémentation, et les abstractions prématurées. L'auteur propose une checklist pour évaluer la nécessité d'une abstraction et encourage à supprimer les mauvaises abstractions. Il conclut en rappelant que le code "scalable" ne doit pas être surestimé et que la simplicité est souvent la clé.