Quotidien Shaarli
Aujourd'hui - October 2, 2025
Face à la multiplication des robots d’indexation (notamment ceux des LLM), Bearstech propose plusieurs stratégies pour limiter leur impact : filtrage (via robots.txt, blacklist d’IP ou User-Agents, outils comme Darkvisitor ou Cloudflare), mitigation (rate-limiting avec HAProxy, tests inversés comme Anubis ou Cloudflare Turnstile), délégation (CDN avec WAF comme Cloudflare ou Bunny), et surtout optimisation (cache avec Varnish/Redis, tuning de base de données, tests de charge). Aucune solution n’est universelle : chaque approche a ses avantages (efficacité, simplicité) et inconvénients (maintenance, faux positifs, coût). L’idéal ? Combiner filtrage ciblé, cache agressif et optimisation pour rendre son infrastructure plus résiliente, tout en préservant le référencement et l’expérience utilisateur. Une analyse fine du trafic et des goulets d’étranglement reste indispensable. 🛡️🔍
Scott H. Young clôt son année de projet Foundations avec un mois dédié au service, une thématique qui l’a amené à repenser sa philosophie de vie. Bien que ses actions concrètes (dons de sang, dons à des associations recommandées par GiveWell) aient été limitées par les contraintes logistiques du bénévolat, cette période a surtout marqué un changement d’attitude : passer d’une vision où la morale est une contrainte à une vie épanouie, à une approche où l’épanouissement personnel devient une contrainte secondaire au service des autres. Il réalise que, comme pour les autres fondations (fitness, alimentation, etc.), ce sont les changements d’état d’esprit plutôt que les habitudes qui durent. Ce mois lui a aussi permis de comprendre que le bonheur et la satisfaction peuvent émerger davantage d’une vie tournée vers l’impact positif que vers la recherche directe du bien-être. Une réflexion profonde sur l’altruisme et la construction d’une vie significative, avec l’espoir de s’engager davantage à l’avenir.
L'auteur propose une approche innovante de développement piloté par les spécifications (« spec-driven development ») en utilisant le Markdown comme langage de programmation, avec l’aide d’agents d’IA comme GitHub Copilot. L’idée est de décrire l’intégralité d’une application dans un fichier Markdown (par exemple main.md
), qui sert à la fois de documentation et de spécification technique, puis de laisser l’IA générer le code source (ici en Go) à partir de ce fichier. Le workflow repose sur quatre fichiers clés : un README.md
pour la documentation utilisateur, un main.md
pour la spécification technique (incluant la logique métier, les schémas de base de données, et même des extraits GraphQL), et des prompts (compile.prompt.md
, lint.prompt.md
) pour guider l’IA dans la génération et l’optimisation du code.
L’avantage principal est de centraliser la logique et la documentation en un seul endroit, évitant les incohérences et facilitant les mises à jour. Le développeur édite le Markdown, demande à l’IA de « compiler » la spécification en code, puis teste l’application. Cette méthode permet une itération rapide et une meilleure synchronisation entre la documentation et l’implémentation. Cependant, la compilation peut ralentir à mesure que le projet grandit, et l’approche nécessite une description claire et précise des attentes. L’auteur envisage d’étendre cette méthode à d’autres langages et d’intégrer des tests automatisés. Une expérience prometteuse, surtout avec les progrès des agents IA, mais qui demande une rigueur dans la rédaction des spécifications.
L’auteur partage son expérience pour monter un home lab ultra-optimisé : deux mini-PC (un GMKtec 5825U avec Ryzen 7 5825U, 64 Go de RAM et un NVMe de 2 To récupéré d’une PS5 pour la virtualisation sous Proxmox, et un Intel N100 pour le firewall OPNsense avec ports SFP 10G), le tout pour moins de 700 €. Objectifs remplis : silence absolu, consommation électrique maîtrisée, et performances au rendez-vous (10 VM simultanées, Jellyfin en 4K, Home Assistant, Bitwarden, etc.). Le tout tient dans une étagère, avec une Freebox Delta en mode bridge pour du 10G, un NAS Qnap pour le stockage, et des switches 2.5G/10G. Un setup malin, évolutif et discret, parfait pour expérimenter (Kubernetes, NixOS…) sans exploser la facture d’électricité ni le budget ! 💡🔌
L’API Platform Conference 2025 célèbre les 10 ans du framework avec des annonces fortes et un double focus : performance extrême et expérience développeur (DX). Côté performance, l’intégration d’extensions PHP écrites en Go (via FrankenPHP) et le support natif de gRPC pour PHP ont volé la vedette, permettant des gains inédits en rapidité et stabilité, comme en témoigne l’adoption par Laravel Cloud. API Platform 4.2 a aussi été dévoilé, avec des outils comme l’ObjectMapper de Symfony pour simplifier la transformation d’objets et des gains de performance multipliés par 2 ou 3.
La deuxième journée a mis l’accent sur la DX : schémas JSON pour la configuration YAML dans Symfony, l’arrivée de PIE (remplaçant moderne de PECL), et des réflexions sur l’Agent Experience (AX) pour mieux collaborer avec les IA. Fabien Potencier a notamment proposé d’ajouter un fichier llms.txt
pour faciliter l’intégration des LLM. Enfin, des conférences sur les feature flags, la contribution au cœur de PHP, et l’histoire des femmes dans la tech ont rappelé l’importance de l’humain et de l’outillage moderne. En résumé, PHP se réinvente comme un écosystème hybride, performant et centré sur les développeurs, invitant à tester FrankenPHP, adopter les nouvelles pratiques DevOps et repenser l’architecture des projets. Une édition résolument tournée vers l’avenir ! 🚀
La réponse réside dans leur structure cristalline et leur composition. Le fer pur et les aciers simples (fer + carbone) adoptent à température ambiante une structure cubique centrée (BCC), dite ferrite, qui est ferromagnétique : leurs atomes s’alignent sous l’effet d’un champ magnétique, rendant le matériau aimantable. En revanche, les aciers inoxydables, riches en chrome et souvent en nickel, peuvent adopter une structure cubique faces centrées (FCC), dite austénite, qui est paramagnétique et donc peu ou pas attirée par un aimant. Le nickel favorise cette structure FCC, tandis que le chrome peut la stabiliser même à température ambiante. Certains inox (comme les séries 304 ou 316) ne sont donc pas aimantables, contrairement à d’autres (comme les séries 410 ou 420), qui conservent une structure ferritique ou martensitique (BCC ou BCT) et restent magnétiques. Tout dépend de la composition et des traitements thermiques ou mécaniques subis par l’alliage. Une astuce pour tester : promenez un aimant chez vous, vous verrez que certaines poignées ou casseroles en inox ne réagissent pas, contrairement à des outils ou des fonds de casseroles en acier classique.
Paris Web 2025 a marqué les esprits avec une édition placée sous le signe de l’inclusivité, de l’accessibilité, de la diversité et de l’écoconception. Organisée à l’Institut Louis Pasteur, la conférence a proposé des présentations variées, accessibles (LSF, vélotypie) et engagées, mêlant technique, retours d’expérience et réflexion sur les bonnes pratiques du web.
Parmi les temps forts, on retient notamment la conférence d’Agnès Haasser sur le HTTPS et ses enjeux de sécurité, un retour d’expérience percutant d’Anne Faubry et Chloé Corfmat sur l’accessibilité pour les personnes déficientes visuelles (au-delà du RGAA), et une démonstration convaincante des Passkeys par Daniel Garnier-Moiroux. D’autres sujets comme le design validiste, l’Unicode, les Web Components, ou encore l’impact psychosocial de l’IA ont aussi rythmé ces deux jours. L’événement a confirmé son rôle de bulle inspirante et bienveillante pour les passionné·e·s du web, avec des interventions de qualité et une approche résolument humaine et pratique.