L'auteur explique pourquoi repenser les architectures logicielles en privilégiant les événements plutôt que les requêtes synchrones. Au lieu de s’appuyer sur le modèle classique « demande/réponse », l’approche event-driven (EDA) émet des faits immuables (ex : UserSignedUp, OrderPlaced) via des brokers (Kafka, RabbitMQ, etc.), permettant un découplage total, une scalabilité asynchrone et une observabilité native. Les avantages sont majeurs : flexibilité, extensibilité sans modifier les sources, et traçabilité des actions. Des géants comme Shopify, Netflix ou Stripe l’utilisent pour synchroniser des services, déclencher des workflows ou alimenter l’analytics. Attention cependant aux pièges : surcharge des payloads, absence d’idempotence, ou manque de versioning. L’EDA n’est pas une solution universelle (coûts, complexité accrue), mais elle transforme la résilience et l’évolutivité des systèmes — à condition d’adopter une discipline rigoureuse et de traiter les événements comme des contrats versionnés.
25657 shaares