Frederick Van Brabant explique que la dette architecturale ne se limite pas à la dette technique : elle s'étend bien au-delà du code et des décisions structurelles logicielles. En tant qu'architecte d'entreprise, il souligne que la dette architecturale concerne aussi les interactions entre applications, la gestion des données, les goulots d'étranglement, la maintenance, et le rôle futur des systèmes dans l'organisation. Il distingue trois couches principales de dette architecturale : application/infrastructure (intégration, redondance, dépendance aux fournisseurs), métier (propriété des processus, documentation obsolète, risques opérationnels) et stratégie (mauvaise définition des capacités, cadres incomplets, conséquences à long terme). Contrairement aux développeurs, les architectes d'entreprise ont la visibilité et les ressources pour identifier et prioriser ces dettes, en s'appuyant sur des tableaux de bord et des analyses pour convaincre les décideurs. L'article insiste sur l'importance de documenter, aligner les processus et éviter les hypothèses erronées, tout en choisissant ses batailles pour corriger les dettes les plus critiques, notamment dans les systèmes centraux plutôt que dans les projets d'innovation.
La dette technique est inévitable dans tout projet logiciel, mais la clé réside dans sa gestion stratégique plutôt que dans son élimination totale. Cet article explique comment évaluer quand il est judicieux de réécrire du code (par exemple, avant d’ajouter une nouvelle fonctionnalité ou en cas de risques majeurs) et quand il vaut mieux la tolérer temporairement (lorsque le coût dépasse les bénéfices immédiats). L’auteur propose une matrice décisionnelle et des conseils pour convaincre les parties prenantes en traduisant l’impact technique en arguments business : gain de temps, réduction des risques, et amélioration de la vélocité d’équipe. L’objectif ? Équilibrer pression court terme et santé long terme du code, sans tomber dans le piège de la quête de perfection.
Cet article explore de manière satirique et critique le concept de “dette technique” dans le développement logiciel.
La dette technique, concept popularisé par Ward Cunningham, désigne les compromis pris lors du développement logiciel pour livrer rapidement, au détriment de la qualité à long terme. Elle se manifeste par un code difficile à maintenir, des bugs récurrents et un ralentissement de l’innovation. Pour la maîtriser, il est essentiel de l’évaluer régulièrement avec des outils comme SonarQube (mesure de la complexité, duplication, couverture de tests, etc.) et d’adopter des pratiques DevOps : revues de code systématiques, tests automatisés, standardisation de la stack technologique, et veille sur l’obsolescence des dépendances. L’enjeu est de trouver un équilibre entre rapidité de livraison et qualité, en planifiant des itérations dédiées à la réduction de la dette et en évitant l’accumulation de couches technologiques hétéroclites. L’objectif ? Transformer un frein en levier d’innovation durable.
Tout est dans le titre
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Les résumés des conférences auxquelles a assisté l'auteur :
- Le cache HTTP (Hubert SABLONNIÈRE)
- De chroot à Docker, Podman, et maintenant les modules Wasm, 40 ans d’évolution de la containeurisation (Thomas SCHWENDER)
- Gestion de la dette d’architecture dans un contexte d’hypercroissance (Cyril BESLAY)
- Démystifions les composants internes de Kubernetes (Zwindler ^^)
- Dockerfile vs Jib vs Pack vs image native : quelle est la meilleure méthode de création d’image de conteneur (Christian NADER)
- Infra : Donnez de l’autonomie à vos développeurs avec OctoDNS (Julien BRIAULT)
Tout est dans le titre
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Tout est dans le titre... sauf le nom de l'ennemi : la dette technique
Amusant... et tellement vrai