Anthropic explique comment l'exécution de code avec le protocole MCP (Model Context Protocol) permet de rendre les agents IA plus efficaces. En évitant de charger toutes les définitions d'outils et les résultats intermédiaires dans la fenêtre de contexte, on réduit les coûts et les temps de réponse. L'article détaille les problèmes courants liés à la surcharge de la fenêtre de contexte et à la consommation excessive de tokens, et propose des solutions pour optimiser l'interaction des agents avec les serveurs MCP.
L'article explore la méthode Spec-Driven Development (SDD), qui consiste à générer des spécifications détaillées en Markdown avant de coder, guidant ainsi les agents de codage. Bien que prometteuse pour structurer le développement avec l'IA, cette approche, inspirée du modèle Waterfall, présente des inconvénients majeurs : production excessive de texte, bureaucratie systématique, et sentiment de fausse sécurité. L'auteur suggère qu'une approche plus itérative et naturelle pourrait mieux convenir au développement moderne. Plusieurs outils comme Spec-Kit, Kiro, et Tessl sont mentionnés, mais leurs limites sont également discutées.
Le Model Context Protocol (MCP) est un standard open-source qui simplifie la connexion des modèles de langage (LLM) à vos applications, comme Symfony et PHP. Il agit comme une interface universelle, permettant à n'importe quelle IA compatible d'accéder à vos données en temps réel via un serveur MCP. Cela élimine la nécessité de coder des intégrations spécifiques pour chaque modèle, réduit le "Glue Code", et transforme les LLM en agents autonomes capables d'exécuter des outils. Le MCP offre également une meilleure sécurité et un contrôle accru sur l'accès aux données. L'architecture client-serveur du MCP définit trois primitives principales : Ressources, Prompts et Outils. Avec des bibliothèques comme symfony/mcp-bundle, l'intégration dans Symfony est simplifiée, permettant d'exposer facilement des services Symfony comme des outils MCP via des attributs PHP.
Scott H Young explore dans cet article les implications de l'intelligence artificielle (IA) sur l'apprentissage et le travail futur. Il suggère que l'IA collaborera avec les humains, mais que les compétences d'apprentissage fondamentales restent similaires. Cependant, il met en garde contre une surutilisation de l'IA, qui pourrait nuire à l'acquisition de compétences profondes. Il illustre cela avec l'exemple des calculatrices, qui, bien qu'utiles, n'ont pas remplacé l'apprentissage des bases mathématiques, essentielles pour la compréhension quantitative.
Scott H Young explore dans cet article les implications de l'IA sur l'apprentissage des compétences et le travail qualifié, en se concentrant sur le "vibe coding", une pratique où des agents IA écrivent du code à la place des programmeurs. Il souligne l'incertitude entourant les développements futurs de l'IA et les difficultés à prédire ses effets à long terme. Bien que les programmeurs professionnels expriment des scepticismes sur la qualité du code généré par IA, Young, en tant qu'amateur, adopte une approche plus neutre. Il partage ses expériences positives avec le vibe coding, ayant utilisé des agents IA pour créer des outils simples et utiles, comme un script pour étudier des vidéos en chinois. L'article questionne si cette technologie démocratise la programmation ou inonde le marché de code de mauvaise qualité.
L’article relate l’expérience de Zenika pour rendre son podcast Zenikast accessible grâce à l’IA, en se concentrant sur la transcription automatique. Initialement testé avec Whisper Transcribe (efficace mais nécessitant des heures de relecture), l’équipe s’est tournée vers Gemini 2.5 Pro via Vertex AI Studio de Google Cloud. Ce modèle, capable de traiter l’audio et de diariser les voix, a permis de générer des transcriptions rapides, fluides et presque exemptes d’erreurs, tout en supprimant les tics de langage pour une lecture plus agréable. L’outil offre aussi une option de grounding pour réduire les hallucinations en s’appuyant sur des sources fiables. Résultat : un gain de temps considérable (de 3-4h à 30 minutes par épisode) et une accessibilité améliorée, avec deux versions disponibles (brute et nettoyée). L’article évoque aussi les perspectives d’automatisation future via des agents IA, soulignant l’importance de l’accessibilité et l’efficacité des solutions basées sur l’IA pour les podcasts.
Gemini CLI est un outil open source lancé en juin 2025 par Google, permettant d’intégrer l’IA Gemini directement dans le terminal pour booster la productivité des développeurs. Après installation (via npx ou brew) et configuration d’un projet Google Cloud, il offre des fonctionnalités variées : requêtes contextuelles (avec accès à des données actualisées via GoogleSearch), gestion de commandes personnalisées (fichiers .toml), assistance au codage "agentic" (modification de fichiers, exécution de commandes système), et intégration avec des IDE comme VSCode ou IntelliJ. Il supporte aussi des extensions et des MCP (Model Context Protocol) pour interagir avec des APIs comme GitHub, GitLab ou Jira. L’outil permet de générer du contenu, traduire, auditer du code, ou créer des tickets, le tout depuis la ligne de commande. Idéal pour les tâches rapides, il se révèle pratique pour automatiser des actions courantes sans quitter le terminal. Un atout pour les développeurs aimant travailler en CLI.
Ce billet résume la 10ème édition de la conférence BDX I/O, marquée par des keynotes et des talks variés sur l’innovation technologique et ses enjeux sociétaux. L’auteur, après avoir co-organisé l’édition précédente, partage ses impressions en tant que participant, soulignant l’émotion de retrouver l’événement et la communauté tech bordelaise, notamment La Grappe Numérique.
Les temps forts incluent une réflexion sur l’avenir de la tech et l’IA par Ludovic Cinquin (WhereWeGo), qui évoque les défis énergétiques et sociétaux, ainsi que le framework Cynefin pour naviguer la complexité. Florian Toulemont aborde le hacking éthique avec des outils comme OWASP ZAP ou Exegol, tandis que Nicolas Boisseau démontre l’intégration de Kubernetes avec des applications Windows chez Peaksys, malgré des contraintes techniques. Vivien Ramahandry présente Crossplane pour gérer le drift dans l’IaC, et Julien Canon montre comment Kyverno renforce la conformité des clusters Kubernetes. Un live coding ludique sur la génération de labyrinthes et des rencontres enrichissantes complètent cette édition, avec une mention spéciale pour l’esprit communautaire et l’organisation de la conférence. Une édition riche en apprentissages et en partage !
L’article de Fly.io encourage les développeurs à se lancer dans la création de leurs propres agents LLM, non seulement pour comprendre cette technologie de l’intérieur, mais aussi parce que c’est surprenant de simplicité. En quelques lignes de code, on peut créer un agent capable de dialoguer, d’utiliser des outils (comme un ping réseau), et même de simuler des personnalités multiples. L’auteur démontre qu’un agent n’est souvent qu’une boucle autour d’un appel API, avec une gestion de contexte (une liste de messages) et la possibilité d’ajouter des outils via des fonctions. Il souligne que les concepts comme le "Context Engineering" (gestion optimisée du contexte et des outils) sont des problèmes de programmation concrets, et non de la magie.
L’article critique aussi l’utilisation de solutions toutes faites comme MCP (Multi-Context Programming), encourageant plutôt à construire ses propres outils pour maîtriser l’architecture et la sécurité. Enfin, il insiste sur le fait que personne ne sait encore quelles sont les meilleures pratiques : c’est un terrain de jeu ouvert, où même les idées les plus folles peuvent être testées en 30 minutes. Une invitation à expérimenter pour se forger sa propre opinion, que l’on soit sceptique ou enthousiaste.
Hyprnote est une solution 100% locale pour transcrire et résumer vos réunions (Zoom, Teams, Meet) sans dépendre du cloud. Elle utilise un modèle STT (comme Whisper) et un micro-LLM (intégré ou externe) pour générer des comptes-rendus automatiques, le tout en respectant votre vie privée. L’interface simple organise réunions, transcripts et synthèses, avec une intégration native à Obsidian pour les utilisateurs de PKM. Open source et en bêta sur macOS (Windows/mobile à venir), Hyprnote se distingue des outils comme Otter.ai en gardant vos données sur votre machine. Un projet prometteur pour ceux qui veulent efficacité et confidentialité.
L'auteur explique la procédure de désactivation complète des fonctions IA dans Firefox. Il explique aussi pourquoi il l'a fait : pour une expérience plus légère et conforme à l'esprit original de Firefox...
Ploum analyse l’éclatement imminent de la "bulle IA", soulignant que l’industrie repose sur des promesses irréalistes (comme un abonnement mensuel de 100€ par habitant pour ChatGPT) et un marketing agressif, alors que l’adoption réelle par le grand public reste faible. Il compare cette situation à celle des smartphones, dont le marché est désormais saturé et en déclin, malgré des années de croissance forcée. Selon lui, l’IA, contrairement aux smartphones, ne séduit pas les utilisateurs lambda, qui la perçoivent comme une complication plutôt qu’une simplification. L’auteur espère que l’éclatement de cette bulle pourrait libérer une offre d’électricité abondante et bon marché (notamment renouvelable), accélérant ainsi la fin de la dépendance au pétrole. Il conclut en évoquant les risques politiques et économiques de cette transition, tout en imaginant un futur plus sobre et low-tech, inspiré par des utopies comme "Vélorutopia".
Stephanie Booth propose une réflexion sur la « nétiquette » de l’IA générative, soulignant deux usages problématiques fréquents : laisser l’IA parler à notre place sans transparence (comme utiliser ChatGPT pour répondre à un message en faisant croire que c’est soi, ou partager des créations d’IA sans les attribuer) et inonder les conversations de copier-coller d’outputs IA bruts, ce qui charge les interlocuteurs d’un travail de tri et de vérification non sollicité. Elle insiste sur l’importance de la transparence (préciser quand un contenu est généré par IA), de la collaboration réelle avec ces outils (relire, adapter, s’approprier les productions), et du respect de l’interlocuteur (éviter de rompre le contrat social implicite selon lequel on s’adresse à un humain). L’enjeu est à la fois relationnel et cognitif : préserver l’authenticité des échanges et ne pas contribuer à brouiller la frontière entre le vrai et le faux, surtout dans un contexte où les images et textes générés peuvent déformer notre perception du monde. En résumé : utiliser l’IA comme assistant, mais assumer la responsabilité de ce qu’on partage.
Dans cet article un peu décousu, l'auteur expose ses réflexions sur l'IA dans le développement. Ayant connu l'explosion de la bulle des années 2000, il essaye de relativiser un peu ce que nous vivons ces derniers temps : beaucoup d'emballement. Il poursuit en rappelant que certains devs sont avant tout des passionnés, même si le monde du travail tend à rendre le dev moins excitant en cherchant à tout prix la rentabilité. En particulier, l'automatisation permise par l'IA peut faire gagner du temps, mais gomme l'apprentissage de la résolution de problème par soi-même. Il rappelle aussi qu'il y a 10 ans, la grande mode était de délocaliser le développement à l'étranger... et qu'on en est bien revenus ! Il finit par conclure que l'IA est un outil intéressant pour les profils comme le sien : senior et qui sait ce qu'il fait... mais qu'il demande à voir ce que ça donnera avec des juniors qui n'auront que ça.
Devstral est un modèle LLM agentique open source développé par Mistral AI, spécialement optimisé pour les tâches de développement logiciel. Il se distingue par sa capacité à résoudre des problèmes complexes de programmation, comme la navigation dans de grandes bases de code, la modification de plusieurs fichiers et la correction de bugs, en agissant de manière autonome. Avec seulement 24 milliards de paramètres, il surpasse certains modèles fermés et open source plus volumineux sur le benchmark SWE-Bench Verified, tout en restant léger et utilisable en local sur des machines avec 32 Go de RAM ou une RTX 4090. Sous licence Apache 2.0, il s’intègre facilement à des frameworks comme OpenHands ou SWE-Agent.
L’article détaille son installation (via Ollama, plugins IDE ou OpenHands) et ses cas d’usage : génération de documentation, refactoring de code, création de projets structurés (ex. Spring Boot en DDD), ou amélioration de projets existants. Bien que performant, son efficacité dépend de la qualité des prompts et de l’environnement fourni. Devstral représente une solution prometteuse pour les développeurs souhaitant un assistant local, sécurisé et puissant, malgré quelques limites comme la génération occasionnelle de code inutile ou trop complexe. Une version "Large" est annoncée pour l’avenir.
L’auteur partage son retour sur le DevFest Nantes 2025, une première pour lui en tant que participant et conférencier. Au programme : une keynote sur le "techlore" (folklore technologique moderne) par Dasha Ilina, des découvertes sur les trésors méconnus de PostgreSQL (CTE, JSONB, Foreign Data Wrapper…), une réflexion philosophique sur l’IA et la conscience, une analogie ludique entre Factorio et l’ingénierie logicielle, et un side project technique autour de la série Bref. Il a aussi co-animé un talk sur Kubernetes (Limits, QoS, PriorityClasses) avec Quentin Joly, et assisté à des retours d’expérience sur Karpenter/KEDA pour le FinOps et un agent vocal "trouveur de chaussettes" mêlant RAG et LLM. L’ambiance networking et les soirées ont complété une édition riche en échanges et en apprentissages.
L’auteur, développeur expérimenté, partage son retour sur l’utilisation de la GenAI (Claude Code) au quotidien. Il distingue trois usages principaux : le "vibe coding" (génération complète de scripts ou interfaces simples, gain de temps énorme), le "mode chirurgien" (résolution ciblée de bugs complexes ou manipulation de SDK obscurs), et l’assistance pour du code de production (génération de couches techniques répétitives, reviews, agents automatisés). Selon lui, la GenAI ne remplace pas les développeurs — elle libère du temps pour se concentrer sur la réflexion architecturale, l’intégration système et les bonnes pratiques, domaines où l’expertise humaine reste indispensable. Un outil à adopter pour booster sa productivité, mais sans illusions sur la disparition du métier.
Le ForumPHP 2025 marque un tournant discret mais puissant pour l’écosystème PHP : loin d’une simple commémoration des 30 ans du langage, la conférence a mis en lumière une communauté en pleine mutation, entre innovations techniques (FrankenPHP, IA, performance, packaging binaire) et une gouvernance renforcée via la PHP Foundation. Elle souligne la maturité du langage tout en prouvant qu’il continue de repousser ses limites, porté par une dynamique collective tournée vers l’avenir.
L’auteur partage une réflexion personnelle sur l’impact psychologique et social des IA conversationnelles comme ChatGPT, après avoir utilisé l’outil comme confident lors d’une soirée difficile. Il souligne comment ces technologies, conçues pour aider, deviennent pour certains des substituts relationnels, offrant une écoute et une validation inconditionnelles, mais exacerbant paradoxalement la solitude et la dépendance émotionnelle, surtout chez les personnes fragiles ou les adolescents. L’article évoque des cas documentés de troubles mentaux aggravés par ces interactions, ainsi que le risque de désapprentissage des compétences sociales essentielles (gestion du conflit, tolérance à la frustration). L’auteur appelle à une prise de conscience collective, une éducation critique dès l’école, et une régulation plus stricte pour éviter que l’IA ne devienne un miroir toxique de nos vulnérabilités, tout en reconnaissant son potentiel. Une question centrale émerge : comment préserver notre humanité dans un monde où la perfection simulée des machines menace de remplacer l’imperfection enrichissante des relations humaines ?
L’article du blog Ippon explique comment personnaliser GitHub Copilot dans VS Code grâce aux custom instructions, afin d’adapter ses suggestions à vos conventions de code, frameworks et besoins spécifiques. Ces instructions, définies via des fichiers Markdown (comme .github/copilot-instructions.md), permettent de guider Copilot sur le style de code, les bibliothèques à utiliser, la structure des livrables, ou encore le niveau de détail des réponses. Trois types de règles existent : personnelles (globales), par dépôt (spécifiques à un projet), et organisationnelles (pour uniformiser les standards d’une équipe). L’article illustre l’impact de ces règles avec un exemple concret de widget Flutter, montrant comment Copilot génère un code plus aligné avec les attentes (design, localisation, gestion d’état) lorsqu’il est bien configuré. Il détaille aussi l’utilisation des prompt files pour des actions récurrentes et le mode Agent de Copilot, capable de modifier plusieurs fichiers ou d’exécuter des tâches complexes. Enfin, des bonnes pratiques et outils (comme la génération automatique de règles via VS Code) sont présentés pour optimiser l’intégration de Copilot dans un workflow, en évitant les contradictions et en maximisant la pertinence des suggestions. Une ressource utile pour transformer Copilot en un véritable partenaire de développement.