Résumé pour Shaarli :
Le Domain-Driven Design (DDD) peut sembler complexe pour les développeurs backend habitués à une approche "data-first" (comme avec Laravel ou Symfony), car il inverse la logique : au lieu de partir des données ou des outils, on organise le code autour du métier et de ses règles. Le DDD introduit des frontières claires (Domain, Application, Infrastructure) et un langage ubiquitaire pour aligner code et besoins business, ce qui casse les habitudes de développement procédural ou centré sur le framework. Les concepts clés comme les Bounded Contexts, Entities, Value Objects et Repositories aident à structurer le code pour le rendre plus maintenable et testable. La courbe d’apprentissage est raide car elle demande de passer d’une pensée technique à une pensée métier, mais même une adoption progressive apporte plus de clarté et de modularité. L’article propose une approche "DDD-lite" avec une structure de projet simple et suggère d’utiliser le BDD pour faciliter la transition en collaborant avec les experts métier. En résumé : le DDD, c’est avant tout des frontières et du vocabulaire partagé, pas de la magie architecturale.