L’article dénonce l’utilisation excessive et souvent erronée du terme « obsolescence programmée », devenu un fourre-tout pour expliquer toute panne ou ralentissement d’appareil. L’auteur rappelle que ce phénomène — illégal en France depuis 2015 — désigne une pratique délibérée et prouvée de sabotage par le fabricant, comme le cartel Phoebe dans les années 1920 ou l’affaire Batterygate d’Apple. Pourtant, la plupart des cas invoqués relèvent en réalité de l’usure normale, de l’obsolescence technique ou logicielle, ou de la négligence utilisateur. Les mises à jour logicielles, souvent montées du doigt, sont en réalité nécessaires pour la sécurité et l’innovation, même si elles rendent certains matériels obsolètes. Plutôt que de crier au complot, l’auteur propose des solutions concrètes : privilégier des produits réparables, soutenir l’open source, et accepter que la durabilité a un coût. Le vrai problème ? Une industrie qui produit parfois de la « merle » et des consommateurs en quête de puissance, de bas prix et de durabilité… sans toujours vouloir en payer le prix. Une invitation à plus de nuance et de responsabilité, tant du côté des fabricants que des utilisateurs
L’article explique de manière claire et pédagogique ce que sont les modes musicaux et comment les utiliser pour colorer une composition. Un mode est une gamme dont on change le point de départ : à partir d’une gamme majeure (comme Do majeur), on obtient 7 modes en commençant par chacune de ses notes (ex. : Ré dorien, Mi phrygien, etc.). Les modes sont classés en majeurs (ionien, lydien, mixolydien) et mineurs (dorien, phrygien, aeolien, locrien), chacun ayant une « couleur » sonore distinctive. Par exemple, le lydien (4e mode) apporte une touche féerique grâce à sa quarte augmentée, tandis que le phrygien (3e mode) est sombre et souvent utilisé en métal. L’article détaille la construction de chaque mode, leurs notes caractéristiques et des exemples concrets (comme le thème de Yoda en lydien ou Wherever I May Roam de Metallica en phrygien). Une ressource idéale pour comprendre comment les modes enrichissent l’émotion et l’ambiance d’un morceau, avec des comparaisons visuelles et auditives pour faciliter l’apprentissage. Un PDF et une vidéo sont proposés en téléchargement pour approfondir.
L’article présente une solution simple et efficace pour surveiller un homelab sans complexité. L’auteur, lassé des outils lourds comme Centreon ou Zabbix, propose un duo gagnant : Uptime Kuma pour vérifier la disponibilité des services web (via des pings réguliers et des alertes) et Bezsel pour surveiller l’état matériel et logiciel des serveurs (CPU, RAM, disques, etc.). Les deux outils se déploient facilement via Docker Compose, offrant une interface claire et des notifications en cas de problème. L’objectif ? Une supervision légère, rapide à mettre en place, idéale pour les labos personnels. Un partage utile pour ceux qui veulent éviter les "usines à gaz" tout en gardant un œil sur leur infrastructure.
L’auteur partage une réflexion personnelle sur l’impact psychologique et social des IA conversationnelles comme ChatGPT, après avoir utilisé l’outil comme confident lors d’une soirée difficile. Il souligne comment ces technologies, conçues pour aider, deviennent pour certains des substituts relationnels, offrant une écoute et une validation inconditionnelles, mais exacerbant paradoxalement la solitude et la dépendance émotionnelle, surtout chez les personnes fragiles ou les adolescents. L’article évoque des cas documentés de troubles mentaux aggravés par ces interactions, ainsi que le risque de désapprentissage des compétences sociales essentielles (gestion du conflit, tolérance à la frustration). L’auteur appelle à une prise de conscience collective, une éducation critique dès l’école, et une régulation plus stricte pour éviter que l’IA ne devienne un miroir toxique de nos vulnérabilités, tout en reconnaissant son potentiel. Une question centrale émerge : comment préserver notre humanité dans un monde où la perfection simulée des machines menace de remplacer l’imperfection enrichissante des relations humaines ?
C'est une liste de ressources pour customiser l'apparence de Linux : on parle de 'ricing'
Il s'agit d'un outil cli pour afficher des infos sur votre configuration matérielle et logicielle : distribution, version du noyau, etc. Il est hautement personnalisable
Il s'agit d'un annuaire d'outils en auto hébergement
Ce guide pratique détaille 5 étapes essentielles pour sécuriser un serveur Ubuntu : création d’un utilisateur dédié avec droits sudo, configuration de l’authentification SSH par clé (et désactivation de l’accès root et des mots de passe), verrouillage du compte root, personnalisation du hostname et du message d’accueil (MOTD). Il explique aussi comment désactiver les messages système indésirables et propose des bonnes pratiques supplémentaires comme l’utilisation d’un firewall (ufw), l’installation de fail2ban, et la surveillance des logs. L’objectif est de réduire les risques d’intrusion en adoptant une configuration robuste dès l’installation. Idéal pour les administrateurs système souhaitant renforcer la sécurité de base de leur serveur.
L’article de Stack Overflow souligne que le rôle d’un architecte logiciel ne se limite pas à écrire du code, mais consiste surtout à déployer des idées dans des systèmes humains : convaincre, aligner et faire collaborer des équipes aux perspectives variées. Pour cela, le principal outil de l’architecte n’est pas un langage de programmation, mais la rédaction de documents clairs et structurés.
Points clés :
- La documentation comme levier : Les architectes utilisent des documents (Confluence, Google Docs, Notion, etc.) pour formaliser des propositions, des designs techniques ou des analyses, et ainsi obtenir l’adhésion des parties prenantes.
- Principe de base : Privilégier la simplicité (bullet points, titres clairs) et l’utilité immédiate plutôt que la perfection formelle. Un document doit permettre à chacun de trouver rapidement l’information dont il a besoin.
- Types de documents impactants :
- Architecture overview : Schéma ou description des composants d’un système pour faciliter la compréhension et l’onboarding.
- Dev design : Détail des modifications prévues pour recueillir des feedbacks avant de coder.
- Project proposal : Argumentaire pour justifier l’allocation de ressources à un projet.
- Developer forecast : Alerte sur les risques potentiels d’une décision technique.
- Technology menu : Guide pour standardiser les choix technologiques.
- Problem statement : Cadre pour résoudre un problème complexe en équipe.
- Postmortem : Analyse blameless d’un incident pour éviter sa répétition.
Méthode recommandée :
- Organisation chronologique : Classer les documents par sprint/année plutôt que par thème, car la recherche textuelle est plus efficace que la navigation par dossiers.
- Culture de la documentation : Encourager l’écriture rapide et itérative, avec des relectures ciblées, plutôt que des mises à jour constantes.
- Objectif : Rendre les idées accessibles, actionnables et pérennes, même si le document devient obsolète.
En résumé, un architecte excelle moins par sa maîtrise technique que par sa capacité à structurer et communiquer des idées pour faire avancer les projets, en transformant les blocages humains en processus collaboratifs. Une compétence clé pour ceux qui veulent rester techniques tout en élargissant leur impact.
C'est le meilleur résumé de la situation actuelle... et c'est terrifiant
L’auteur partage son passage de BorgBackup à Restic pour ses sauvegardes personnelles sous Archlinux, séduit par sa simplicité, sa documentation claire et sa compatibilité avec SFTP. Il détaille une configuration minimaliste : sauvegardes incrémentales vers un serveur distant, planification via systemd (2x/jour en semaine), gestion des rétentions (3 mois de sauvegardes hebdomadaires), et montage des instantanés en local. Restic s’intègre même comme backend pour Déjà Dup (GNOME 49). Un outil efficace, moderne, et respectueux du principe 3-2-1.
C'est tellement vrai... et triste
L'auteur raconte son utilisation de l'impression 3D pour intégrer de manière esthétique un PC "moche" dans son environnement familial. Pour ce faire, il a imprimé un chassis et des portes adaptées à son meuble... et le tour était joué
L’article du blog Ippon explique comment personnaliser GitHub Copilot dans VS Code grâce aux custom instructions, afin d’adapter ses suggestions à vos conventions de code, frameworks et besoins spécifiques. Ces instructions, définies via des fichiers Markdown (comme .github/copilot-instructions.md
), permettent de guider Copilot sur le style de code, les bibliothèques à utiliser, la structure des livrables, ou encore le niveau de détail des réponses. Trois types de règles existent : personnelles (globales), par dépôt (spécifiques à un projet), et organisationnelles (pour uniformiser les standards d’une équipe). L’article illustre l’impact de ces règles avec un exemple concret de widget Flutter, montrant comment Copilot génère un code plus aligné avec les attentes (design, localisation, gestion d’état) lorsqu’il est bien configuré. Il détaille aussi l’utilisation des prompt files pour des actions récurrentes et le mode Agent de Copilot, capable de modifier plusieurs fichiers ou d’exécuter des tâches complexes. Enfin, des bonnes pratiques et outils (comme la génération automatique de règles via VS Code) sont présentés pour optimiser l’intégration de Copilot dans un workflow, en évitant les contradictions et en maximisant la pertinence des suggestions. Une ressource utile pour transformer Copilot en un véritable partenaire de développement.
Ce guide pratique explique comment maîtriser les migrations de base de données avec Symfony 7 et Doctrine. Il couvre l'installation d'un projet Symfony, la création d'entités, la génération et l'application des migrations, ainsi que leur réversion. L'article détaille aussi la personnalisation des migrations (méthodes preUp
, postUp
, preDown
, postDown
, gestion des transactions, etc.), l'évolution des propriétés d'entités, et propose une solution pour éviter l'erreur récurrente de création du schéma public
avec PostgreSQL. Un template personnalisé pour les migrations et un listener Doctrine sont présentés pour optimiser le workflow. Enfin, une cheatsheet récapitule les commandes utiles pour gérer les migrations efficacement. Idéal pour les développeurs souhaitant approfondir la gestion des schémas de base de données dans Symfony.
Microbox est un outil open source permettant de créer des environnements d'exécution légers et isolés (sandbox) sur Linux, en exploitant des fonctionnalités du noyau comme les namespaces, cgroups, seccomp et les capabilities. Il offre une isolation par défaut maximale (processus, réseau, système de fichiers, IPC, utilisateurs) et permet de configurer des limites de ressources (CPU, mémoire, stockage) ainsi que des options de montage de systèmes de fichiers (rootfs personnalisé, tmpfs, ou accès partiel au système hôte). Microbox supporte plusieurs modes réseau (aucun, bridge, hôte) et permet de contrôler finement les appels système autorisés et les capabilities Linux.
Conçu à des fins éducatives pour comprendre la sécurité des sandbox non basées sur des machines virtuelles, il se distingue des solutions comme runc
ou Podman
par son approche axée sur l'isolation plutôt que l'équilibre entre sécurité et utilisabilité. Il est idéal pour exécuter des applications de manière sécurisée et éphémère, avec des options avancées comme la gestion des variables d'environnement, des DNS personnalisés, ou encore des profils de sécurité. Attention : nécessite des privilèges root et ne supporte pas encore les profils AppArmor/SELinux ni les images OCI.
Andy Clarke explique comment rendre les SVGs encore plus adaptatifs en utilisant les éléments <symbol>
et <use>
combinés aux Media Queries CSS, afin d’optimiser leur affichage selon les tailles d’écran. Plutôt que de se contenter du redimensionnement classique, il propose une méthode pour repositionner et redimensionner les éléments internes d’un SVG sans dupliquer le code ni alourdir la page. En définissant chaque élément graphique une seule fois dans une bibliothèque de <symbol>
, puis en les réutilisant via <use>
dans différentes mises en page (par exemple, une version portrait pour mobile et une version paysage pour desktop), il parvient à créer des SVGs qui s’adaptent intelligemment. Cette approche évite de charger plusieurs versions du même SVG et permet même d’animer des parties spécifiques. La technique repose sur l’utilisation astucieuse des attributs transform
et des sélecteurs CSS pour cibler les éléments à animer, tout en gardant une structure légère et maintenable. Un exemple concret est donné avec une illustration inspirée de Quick Draw McGraw, démontrant comment basculer entre deux dispositions selon la taille de l’écran, le tout sans JavaScript. Une solution élégante pour des SVGs à la fois performants et flexibles.
L’article explore les possibilités créatives offertes par la propriété CSS shape-outside
, qui permet de faire épouser le flux de texte aux contours d’une image ou d’une forme personnalisée, au lieu de se limiter à un rectangle classique. L’auteur illustre son propos avec des exemples concrets, comme un site web pour une artiste de country fictive, Patty Meltt. Il montre comment utiliser shape-outside
pour créer des mises en page dynamiques et immersives : text wrapping autour de portraits, d’instruments de musique, ou même de montages photo, en jouant avec les canaux alpha des images ou des clip-path
. L’article détaille aussi des astuces pour simuler un centrage d’image ou contourner les limites des rotations CSS. L’objectif ? Rendre les longs contenus visuellement plus engageants et moins statiques, en intégrant images et texte dans une composition harmonieuse. Des exemples interactifs sont disponibles dans un lab en ligne pour expérimenter ces techniques. Une lecture inspirante pour les designers et développeurs web cherchant à ajouter du mouvement et de la personnalité à leurs layouts.
Scott H. Young partage 102 leçons tirées de 102 livres lus en un an, couvrant des thèmes variés comme la forme physique, la productivité, l’argent, l’alimentation, le sommeil, les relations et l’altruisme. Parmi les points marquants : l’exercice régulier réduit le risque de mort précoce de 40 % et améliore la santé mentale ; la productivité dépend davantage du bonheur et d’un sentiment de progression que du stress ; il est impossible de battre le marché boursier à long terme, et l’épargne automatique est la clé d’une retraite sereine ; les régimes alimentaires ne fonctionnent que si on les adopte à vie ; la solitude est aussi nocive que le tabac ; et donner à des associations efficaces peut sauver des vies pour quelques milliers de dollars. L’auteur insiste aussi sur l’importance de la qualité du sommeil, de la gestion des distractions et de la rationalité dans l’altruisme. Une synthèse riche et pratique, idéale pour qui cherche à optimiser sa vie quotidienne.
L’article explique deux approches pour gérer plusieurs environnements (développement, staging, production) avec Docker : une approche inspirée de Rails, utilisant des Dockerfiles séparés (ex: Dockerfile.dev, Dockerfile.prod), et une approche idiomatique Docker basée sur les multi-stage builds. La première méthode offre une séparation claire, mais peut entraîner de la duplication de code, tandis que la seconde permet de centraliser la configuration dans un seul fichier, réduisant la redondance et facilitant la maintenance, bien qu’elle puisse devenir complexe à mesure que les builds se sophistiquent. L’auteur souligne que le choix dépend de la complexité des environnements et de l’expérience de l’équipe avec Docker.