Optimiser la délivrabilité de vos emails passe par une configuration rigoureuse de votre serveur SMTP (comme Postfix) et l’application des normes SPF (autorisation des serveurs émetteurs), DKIM (signature cryptographique des emails) et DMARC (politique de gestion des échecs et rapports). Ces trois piliers, combinés à des outils de test comme Mail-tester.com, un reverse DNS valide, l’activation du TLS et la vérification des listes noires (RBL), permettent d’éviter que vos messages ne finissent en spam. Des services comme Postmark ou Google Postmaster Tools aident à analyser les rapports DMARC, tandis que l’IA (ChatGPT) peut faciliter le diagnostic des erreurs de configuration. L’objectif : atteindre un score optimal et garantir que vos emails arrivent bien en boîte de réception.
Suite de https://www.smashingmagazine.com/2025/08/week-in-life-ai-augmented-designer/ l’article présente le "prompting" comme un acte de design : au lieu de donner des instructions vagues à l’IA, il faut structurer ses demandes comme un brief créatif, en définissant clairement le rôle, le contexte, les contraintes et le format attendu. Le framework WIRE+FRAME (Who, Input, Rules, Expected Output + Flow, Reference, Ask, Memory, Evaluate) permet de concevoir des prompts précis et réutilisables, transformant l’IA en un collaborateur efficace – à l’image d’un stagiaire guidé. Résultat : des outputs plus pertinents, actionnables et adaptés aux workflows design ou produit, avec moins d’allers-retours. Une approche inspirée du design UX, qui rend les interactions avec l’IA plus intentionnelles et productives.
L’article raconte l’expérience de Kate, une designer UX fictive dans une FinTech, qui intègre l’IA dans son processus de design sprint sur une semaine. Chaque jour, elle explore comment l’IA peut l’aider à comprendre les besoins des utilisateurs, générer des idées, critiquer des concepts, prototyper et tester, tout en restant centrée sur l’humain. L’IA accélère certaines tâches (synthèse de données, génération d’idées, création de prototypes), mais Kate réalise qu’elle doit constamment superviser, vérifier et adapter les résultats pour éviter les erreurs ou les biais. Elle souligne l’importance de conserver des compétences purement humaines comme l’empathie, la pensée critique et la curiosité, car l’IA reste un outil complémentaire, pas un remplaçant. L’article montre que l’IA peut être un collaborateur créatif, à condition de l’utiliser avec discernement et de ne pas lui déléguer le jugement ou la compréhension fine des utilisateurs. Une réflexion utile pour les designers souhaitant adopter l’IA sans perdre leur touche humaine.
Scott H. Young partage son bilan d’un mois dédié à l’organisation et au rangement, après avoir lu cinq livres sur le sujet. Il en retire des principes clés : jeter avant de ranger, organiser par catégorie (et non par lieu), donner une place unique à chaque objet, et simplifier l’accès visuel aux affaires en évitant les contenants surchargés. Il souligne aussi que la plupart des papiers sont superflus et que le désencombrement passe par une phase de chaos avant d’aboutir à un espace plus fonctionnel et facile à maintenir. Malgré la difficulté du processus (notamment avec des enfants), il constate que ses espaces de vie et de travail sont désormais plus ordonnés et que l’effort d’entretien quotidien s’en trouve réduit. Une expérience qui l’incite à adopter une approche plus radicale face à l’accumulation d’objets inutiles.
Optimiser les PWAs selon leurs modes d’affichage — Les Progressive Web Apps (PWA) permettent de transformer une application web en une expérience proche du natif, mais cela peut aussi supprimer des fonctionnalités essentielles du navigateur (boutons retour, partage d’URL, etc.). L’article explique comment utiliser les requêtes média display-mode
(standalone, fullscreen, minimal-ui, browser) et JavaScript pour adapter l’interface et l’expérience utilisateur en fonction du mode d’affichage. Par exemple, masquer les incitations à l’installation pour les utilisateurs ayant déjà installé l’app, ajouter des alternatives aux contrôles du navigateur, ou personnaliser le contenu pour un usage plus "app-like". Une approche progressive et ciblée permet de créer des PWAs plus intuitives et adaptées à chaque contexte d’utilisation.
Comment bien scaler les code reviews (et éviter les pièges)
À l’origine, une petite équipe peut se permettre de merger directement dans la branche principale, mais dès que le projet grandit, les code reviews deviennent essentielles pour maintenir la qualité du code. Pourtant, mal gérées, elles ralentissent les équipes (délais serrés, feedbacks sur des détails mineurs), génèrent des conflits (préférences personnelles, ton toxique) et favorisent les incompréhensions (revues asynchrones, PR trop volumineuses). Pour y remédier, auteurs et relecteurs doivent adopter des bonnes pratiques : PR petites et ciblées, feedback constructif et documenté, respect du temps de chacun (réponse sous 24h, slots dédiés), et automatisation (CI, outils comme CodeRabbit pour les checks routiniers). L’objectif ? Améliorer la qualité sans bloquer la vélocité : privilégier le "bon assez" plutôt que la perfection, utiliser des checklists, et résoudre les désaccords en direct. Les outils modernes (GitHub/GitLab, AI comme CodeRabbit) optimisent le workflow en détectant les bugs tôt et en résumant les changements, libérant les humains pour des revues plus stratégiques. En résumé : des revues rapides, bienveillantes et outillées pour un code sain et des équipes motivées.
Le 17 août 2025, le blog de l’auteur a subi un incident informatique : environ 179 000 requêtes web en 14 heures, ciblant uniquement trois fichiers sitemap.xml, provenant de 168 000 adresses IP uniques (majoritairement IPv4). L’attaque, jugée naïve et peu sophistiquée, a permis à l’auteur de réviser ses connaissances sur nftables et fail2ban. Après avoir bloqué l’accès aux fichiers ciblés via Apache, il a tenté de filtrer les requêtes avec fail2ban, mais a dû ajuster sa stratégie face à la charge : bannissement par grands blocs d’IP (/8 puis /16 en IPv4), limitation du trafic entrant, et enfin blocage par pays (sauf France). Malgré des erreurs initiales (rechargement intempestif de fail2ban, lecture complète des logs), l’incident a été maîtrisé en combinant ces outils et en nettoyant les logs pour éviter d’alourdir les sauvegardes. L’auteur souligne l’importance de bien connaître ses outils avant un incident et partage des commandes utiles pour nftables et fail2ban.
Un retour d’expérience technique et pédagogique sur la gestion d’un flux massif de requêtes indésirables.
Ce guide explique comment optimiser le chargement des polices web pour éviter de ralentir un site : privilégiez le format WOFF2 (le plus efficace et universel), hébergez vos polices vous-même pour améliorer les performances et la vie privée, et utilisez font-display: swap
pour afficher immédiatement un texte de repli avant le chargement de la police personnalisée. Pensez à pré-charger les polices critiques avec <link rel="preload" as="font" ...>
, à sous-ensembliser les polices (unicode-range
) et à éviter les formats obsolètes (TTF, OTF, etc.). Intégrez les déclarations @font-face
directement dans le <head>
, choisissez des polices de repli système bien adaptées, et utilisez size-adjust
ou font-size-adjust
pour limiter les décalages de mise en page (CLS). Enfin, testez sur des réseaux lents et surveillez l’impact des polices sur les performances, en limitant le nombre de variantes et en évitant les polices d’icônes au profit des SVG. L’objectif : allier design et rapidité sans compromis.
L'auteur montre qu’il n’est pas nécessaire de migrer vers TypeScript pour bénéficier de sa rigueur : PHP 8.1+, couplé à des outils d’analyse statique (Psalm, PHPStan) et à des bibliothèques idiomatiques, permet d’obtenir des garanties similaires en typage, validation et maintenabilité. L’article détaille des équivalences concrètes : DTOs (classes typées + validation runtime), énumérations (PHP enums + match
), génériques (via docblocks et analyse statique), métadonnées (attributs PHP), validation (Symfony Validator), gestion des erreurs (objets Result
ou exceptions), et asynchrone (queues ou Fibers). L’approche est incrémentale, avec des exemples prêts à l’emploi, et met en avant les forces de PHP (écosystème mature, performances) tout en comblant l’écart avec TypeScript sur la sécurité et l’ergonomie. À retenir : combiner typage statique, validation aux frontières et design explicite pour un code PHP aussi robuste et maintenable qu’une base TypeScript, sans tout réécrire.
L’article explique la différence fondamentale entre les DTO (Data Transfer Object) et les Entities dans Symfony, deux concepts clés pour structurer proprement une application. Les Entities représentent les objets métiers persistés en base de données, liés à Doctrine et souvent chargés de logique complexe, tandis que les DTO sont des objets légers, dédiés au transfert de données entre les couches (API, formulaires, services), sans logique métier ni persistance. Utiliser des DTO permet de découpler la validation, la sérialisation et la manipulation des données des Entities, améliorant ainsi la maintenabilité, la sécurité (en évitant d’exposer directement les Entities) et la clarté du code. L’auteur souligne que les DTO sont particulièrement utiles pour gérer les entrées/sorties des contrôleurs ou des services externes, tandis que les Entities restent le cœur du modèle de données. En résumé, bien distinguer les deux optimise l’architecture et réduit les risques d’incohérences ou de fuites de données sensibles.
Symfony 7 utilise les attributes PHP (syntaxe #[...]
) pour remplacer les annotations et déclarer des métadonnées directement dans le code. L’article montre comment créer des attributes sur mesure (ex : #[Audit]
pour le logging, #[FeatureToggle]
pour gérer des fonctionnalités, #[RequiresRole]
pour la sécurité, #[Throttle]
pour limiter les requêtes) et les exploiter via des event listeners. Ces outils simplifient la maintenance, évitent la duplication de code et rendent le comportement du code plus explicite. Les attributes peuvent aussi cibler des classes et être packagés en bundles réutilisables. Une fonctionnalité puissante pour structurer vos applications Symfony de manière déclarative et élégante.
L'article explique pourquoi privilégier l’immuabilité en programmation orientée objet permet d’éviter des bugs subtils liés à l’état partagé. L’auteur illustre le problème avec un exemple en PHP où la mutation d’un objet DateTime
affecte involontairement une autre partie du code, rendant le débogage difficile. Les objets immuables (comme DateTimeImmutable
) évitent ce genre de piège en retournant une nouvelle instance à chaque modification, plutôt que de modifier l’original. Les avantages incluent une meilleure prévisibilité du code, une réduction des effets de bord et une gestion plus sûre de la concurrence. Cependant, l’immuabilité peut introduire un surcoût en performance et n’est pas toujours adaptée (ex. : objets builders éphémères). L’article conclut en encourageant à adopter l’immuabilité par défaut, sauf besoin contraire, pour un code plus robuste et maintenable.
L’article relate l’expérience d’un ingénieur utilisant Claude Code pour automatiser des tâches de développement (refactoring, correction de bugs, écriture de tests). Si l’outil excelle pour des corrections ponctuelles, il génère souvent des PRs volumineuses et illisibles, rendant la revue de code difficile. La solution trouvée : apprendre à Claude à structurer son travail en "stacked PRs" (séries de petites PRs ciblées et indépendantes), comme le feraient des humains expérimentés. En guidant l’IA avec des instructions précises et en utilisant l’outil GT MCP de Graphite, l’auteur parvient à obtenir des PRs claires, testables et faciles à relire. Résultat : une intégration plus fluide de l’IA dans le workflow, permettant de construire des fonctionnalités complètes, de corriger des bugs complexes et d’ajouter des tests, tout en gardant un code maintenable et collaboratif.
Sean Goedecke y explique que le bon design système repose sur la simplicité, la minimisation de l’état (state) et l’utilisation judicieuse de composants éprouvés (bases de données, caches, files d’attente, etc.). Un bon design se remarque surtout par son absence de problèmes et sa discrétion : si tout fonctionne sans accroc et semble plus simple que prévu, c’est souvent signe de réussite. L’auteur insiste sur l’importance de centraliser la gestion de l’état (via une base de données bien structurée et indexée), d’éviter la complexité inutile, et de privilégier des solutions robustes plutôt que des astuces sophistiquées. Les opérations lentes doivent être déléguées à des tâches en arrière-plan, et le cache utilisé avec parcimonie. Enfin, il souligne que les "hot paths" (chemins critiques) méritent une attention particulière, tout comme la journalisation et la gestion des échecs (killswitches, retries). En résumé, un bon design système est souvent invisible, mais efficace et maintenable sur le long terme.
L’IA est un outil puissant pour accélérer et optimiser le développement, pas pour remplacer les devs. L’article illustre comment intégrer l’IA à chaque étape d’un projet (ex. : un site de location de voitures) : planification (génération de briefs et wireframes en quelques minutes), design (création d’interfaces et de code HTML/CSS via des outils comme v0.dev), boilerplate (conversion rapide en React/TypeScript avec des prompts précis), et amélioration (refactoring collaboratif pour rendre le code scalable et propre). L’IA automatise les tâches répétitives (recherche, design, code basique), mais c’est au développeur de superviser, architecturer et corriger les imperfections (logique métier, réutilisabilité). L’enjeu ? Travailler plus intelligemment, en utilisant l’IA comme un "pair programmer" pour se concentrer sur les défis complexes (architecture, UX, performance). À condition de rester critique : l’IA génère du code, mais c’est à vous d’en garantir la qualité et l’éthique. "Un dev qui maîtrise l’IA aura toujours un avantage."
L’article démystifie les différences entre piles (jetables, non rechargeables), accumulateurs (rechargeables, souvent appelés à tort "piles rechargeables") et batteries (assemblages de cellules). Il explique les formats standardisés (AA, AAA, 18650, etc.), les technologies (alcaline, NiMH, lithium-ion, sodium-ion), et leurs avantages/inconvénients : les piles alcalines peuvent fuir, les lithium-ion offrent de hautes performances mais sont inflammables, tandis que le sodium-ion émerge comme une alternative plus écologique et sûre. Le choix entre piles et accumulateurs dépend de l’usage : les accumulateurs sont recommandés pour les appareils gourmands en énergie ou critiques, mais leur coût et leur gestion (éviter de mélanger les modèles, surveiller la capacité) peuvent limiter leur intérêt pour un usage occasionnel. L’article donne aussi des conseils pour choisir des marques, des chargeurs (privilégier les modèles USB-C avec mesure de capacité) et optimiser la durée de vie des batteries (éviter les charges/décharges extrêmes, privilégier la charge lente). Une ressource utile pour y voir plus clair et faire des choix éclairés, tant pour l’environnement que pour le portefeuille.
L'auteur analyse et améliore la section "hero" du site Time.com, critiquant notamment le passage trop précoce à un affichage mobile (1 colonne) qui gaspille l’espace disponible sur les écrans intermédiaires. Il propose une approche plus flexible et progressive, en utilisant des techniques CSS modernes : CSS Grid, container queries, display: contents, style queries, grid areas, et le sélecteur :has()
pour créer un layout adaptatif et dynamique. L’objectif est de laisser le contenu guider la mise en page, avec des transitions fluides entre 1, 2 et 3 colonnes, tout en optimisant l’espace et la lisibilité. L’article illustre aussi l’utilisation des query units (cqw
) pour des tailles de police fluides et des astuces comme text-wrap: pretty
pour équilibrer les titres. Une démonstration concrète de comment construire des layouts robustes et modulaires avec du CSS avancé.
L'articleremet en question l'utilisation des service subscribers, une pratique courante dans les projets Symfony pour gérer les dépendances occasionnelles. L'auteur propose une alternative en utilisant des événements et des écouteurs pour cibler les dépendances nécessaires, plutôt que de tout centraliser dans une seule classe. Par exemple, au lieu d'utiliser un AbstractController
et de charger toutes les dépendances dans le constructeur, il suggère de créer des événements spécifiques pour chaque action (comme l'envoi d'un e-mail ou la génération d'un PDF) et d'utiliser des écouteurs pour gérer ces événements. Cela permet une meilleure séparation des responsabilités et une plus grande flexibilité. L'article conclut en encourageant les développeurs à réfléchir avant d'utiliser des service subscribers et à envisager d'autres moyens pour éviter les dépendances occasionnelles, comme l'injection de dépendances directement dans les méthodes des contrôleurs.
L'article explore l'outil PHPMD (PHP Mess Detector), qui analyse le code PHP pour détecter des problèmes de qualité et de complexité. L'auteur explique la notion de complexité cyclomatique, introduite par Thomas McCabe, qui mesure le nombre de chemins d'exécution possibles dans un code, et montre comment PHPMD peut aider à identifier des zones problématiques où cette complexité est trop élevée. L'article décrit l'installation et la configuration de PHPMD, ainsi que ses différentes règles pour améliorer la qualité du code, comme CleanCode, CodeSize, et Naming. Il aborde également l'intégration de PHPMD dans des workflows de développement, par exemple avec PHPStorm ou GitHub Actions, et discute des métriques avancées pour évaluer la qualité du code. En conclusion, l'auteur encourage les développeurs à utiliser PHPMD régulièrement pour maintenir un code propre et maintenable, malgré les critiques parfois sévères de l'outil.
L'article discute de la mise en place d'un système de surveillance efficace qui aide les équipes à mieux dormir la nuit sans avoir besoin de tableaux de bord complexes. L'auteure aborde le problème de la fatigue des alertes, où un trop grand nombre d'alertes, souvent fausses, conduit à ignorer les vraies urgences. Elle propose une règle simple : se concentrer sur trois types d'alertes principaux : les pannes, les ralentissements et les pics d'erreurs. L'article recommande de commencer avec des signaux clés comme la latence et le taux d'erreurs, et de concevoir des tableaux de bord simples et lisibles, avec des indicateurs visuels clairs. Il souligne également l'importance de logs utiles et de vérifications de santé efficaces. Enfin, l'auteure suggère d'utiliser des outils simples et de concevoir les alertes en pensant à l'expérience humaine, en les rendant actionnables et informatives.