L’article plaide pour une utilisation plus réfléchie et minimaliste des animations dans les interfaces numériques. Plutôt que de multiplier les effets visuels pour séduire, il invite à privilégier la retenue et l’intention : chaque animation doit avoir un but clair (guider, confirmer une action, expliquer une fonctionnalité) et ne pas alourdir l’expérience utilisateur. Les interfaces les plus efficaces sont celles qui se font oublier, en minimisant les frictions. L’auteur souligne l’importance de la performance perçue (idéalement sous 300 ms par animation), du respect des préférences utilisateur (comme l’option « réduire les animations »), et de l’inclusivité, notamment pour les personnes neuroatypiques. L’objectif ? Créer des expériences calmes, prévisibles et accessibles, où le mouvement sert l’utilisateur sans le distraire. Une question clé à se poser : « Pourquoi cette animation ? »—et si la réponse est « juste pour faire joli », mieux vaut s’en passer.
Andy Clarke explique comment animer des éléments SVG réutilisés via <symbol> et <use>, malgré la barrière du Shadow DOM qui empêche normalement le style et l'animation directe des éléments internes. Sa solution repose sur l'utilisation des CSS Custom Properties (variables CSS), qui peuvent traverser cette barrière. En définissant des animations et des styles via des propriétés personnalisées dans les éléments <symbol>, puis en les appliquant aux instances <use>, il devient possible de créer des animations dynamiques et personnalisées pour chaque instance, tout en gardant un code léger et maintenable. L'article illustre cette technique avec des exemples concrets : un système d'icônes multicolores, des visualisations de données interactives, et des animations ambiantes pour des personnages SVG, le tout sans dupliquer le code SVG. Une approche élégante pour contourner les limitations du Shadow DOM et exploiter pleinement le potentiel des SVGs réutilisables.
Ce billet de CSS-Tricks explore comment exploiter la relation parent-enfant en CSS pour créer des animations efficaces et simplifiées. L’idée centrale est d’animer le conteneur parent plutôt que chaque enfant individuellement, ce qui réduit la complexité du code et améliore les performances.
L’exemple principal utilise un conteneur <main> contenant quatre cercles positionnés absolument. En appliquant une rotation et une réduction de largeur au parent, les cercles se déplacent et s’animent automatiquement, car leur position dépend de celle du parent. L’article montre aussi comment combiner des transformations (comme skew, rotate, scale) sur le parent et les enfants pour obtenir des effets visuels variés, comme des carrés qui s’échangent ou se séparent.
L’approche est particulièrement utile pour des animations simples et synchronisées, où les transformations du parent influencent directement le comportement des enfants. L’article propose également des variantes avec des éléments <details> pour déclencher les animations via des interactions utilisateur. Une astuce pratique pour des animations fluides et faciles à maintenir !
Josh W. Comeau explique comment la fonction CSS linear() permet de créer des animations avancées (ressorts, rebonds, etc.) directement en CSS, sans dépendre de bibliothèques JavaScript. Contrairement aux courbes de Bézier traditionnelles, linear() utilise une série de points pour dessiner une courbe d'animation personnalisée, offrant ainsi plus de flexibilité. L'article présente des outils comme Linear() Easing Generator et EasingWizard pour générer automatiquement ces valeurs, optimisant ainsi la création d'animations fluides et naturelles. Cependant, cette approche a des limites : elle reste basée sur le temps (contrairement aux animations physiques réelles), peut mal gérer les interruptions, et nécessite beaucoup de points pour un rendu réaliste. Malgré cela, les tests montrent un impact minimal sur les performances. L'auteur recommande d'utiliser des variables CSS pour stocker les fonctions linear() et de prévoir des alternatives pour les navigateurs non compatibles. Une méthode efficace pour enrichir les animations CSS tout en respectant les préférences utilisateur (comme prefers-reduced-motion).
Andy Clarke explore dans cet article comment les animations ambiantes, discrètes et lentes, peuvent enrichir l’identité visuelle et la narration d’un site web sans distraire l’utilisateur. À travers trois études de cas (Reuven Herman, Mike Worth et EPD), il illustre des techniques concrètes : morphing de chemins SVG, superposition de mouvements pour créer de la profondeur, interactions subtiles et respect des préférences d’accessibilité (comme prefers-reduced-motion). Ces animations, réalisées avec CSS ou GSAP, transforment des éléments statiques en expériences vivantes, tout en restant en arrière-plan. L’article met l’accent sur l’optimisation des SVGs, la performance et l’intégration harmonieuse du mouvement dans le design, prouvant que même dans des secteurs traditionnels, l’animation peut renforcer une marque sans dominer le contenu.
Les-Tilleuls.coop a conçu un site immersif pour célébrer les 20 ans de Symfony, basé sur une timeline interactive pilotée par le scroll, avec un design inspiré du logo anniversaire. Chaque section représente une année clé, avec des animations fluides pour plonger l’utilisateur dans l’histoire du framework. Les défis techniques incluaient l’optimisation des performances (chargement progressif des animations) et la gestion des décalages de scroll sous Firefox (corrigés via un ajustement manuel du positionnement). Un projet alliant narratif visuel et expertise UX/UI, pour rendre hommage à un outil central dans leur quotidien depuis 15 ans.
Andy Clarke explique comment rendre les SVGs encore plus adaptatifs en utilisant les éléments <symbol> et <use> combinés aux Media Queries CSS, afin d’optimiser leur affichage selon les tailles d’écran. Plutôt que de se contenter du redimensionnement classique, il propose une méthode pour repositionner et redimensionner les éléments internes d’un SVG sans dupliquer le code ni alourdir la page. En définissant chaque élément graphique une seule fois dans une bibliothèque de <symbol>, puis en les réutilisant via <use> dans différentes mises en page (par exemple, une version portrait pour mobile et une version paysage pour desktop), il parvient à créer des SVGs qui s’adaptent intelligemment. Cette approche évite de charger plusieurs versions du même SVG et permet même d’animer des parties spécifiques. La technique repose sur l’utilisation astucieuse des attributs transform et des sélecteurs CSS pour cibler les éléments à animer, tout en gardant une structure légère et maintenable. Un exemple concret est donné avec une illustration inspirée de Quick Draw McGraw, démontrant comment basculer entre deux dispositions selon la taille de l’écran, le tout sans JavaScript. Une solution élégante pour des SVGs à la fois performants et flexibles.
John Rhea explique comment il a recréé l’animation du bouton Google Gemini de Gmail en utilisant uniquement du CSS, notamment la fonction shape() et des animations. L’animation originale montre une étoile à quatre branches qui tourne et une forme extérieure se transformant entre plusieurs formes (fleur, cylindre, hexagone, cercle) tout en tournant. Rhea détaille sa méthode : il a dessiné les cinq formes dans un logiciel vectoriel, veillant à ce qu’elles aient le même nombre de points d’ancrage pour permettre une interpolation fluide entre elles. Il a ensuite converti ces formes en syntaxe CSS shape(), défini des variables CSS pour chaque forme, et utilisé des transitions et des @keyframes pour animer la rotation, le changement de couleur et la morphose entre les formes. Le résultat final reproduit fidèlement l’effet visuel du bouton Gmail, avec une approche purement CSS et sans JavaScript. Un projet ludique qui met en lumière les possibilités créatives des nouvelles fonctionnalités CSS.
Dans cet article, Andy Clarke explore le concept d’animations ambiantes : des mouvements subtils et lents qui apportent de la vie à un design sans distraire l’utilisateur. Contrairement aux animations interactives ou narratives, les animations ambiantes se fondent dans l’arrière-plan, créant une atmosphère discrète mais immersive. Clarke illustre son propos en transformant une couverture de comic book statique en une animation CSS/SVG où les éléments (plumes, fumée, expressions) s’animent de manière naturelle et presque imperceptible. L’objectif ? Renforcer la personnalité d’une marque ou d’un projet sans nuire à l’expérience utilisateur, en privilégiant des transitions douces, des boucles fluides et une approche minimaliste.
L’auteur partage des conseils pratiques : privilégier les éléments qui bougeraient naturellement (feuilles, fumée, ombres), éviter les mouvements brusques, et respecter les préférences utilisateur (comme le mode prefers-reduced-motion). Il insiste sur l’importance de la modération et de la performance, en utilisant des SVG bien structurés et du CSS optimisé. Un exemple concret et un démo CodePen accompagnent l’article, montrant comment ces micro-interactions, bien dosées, ajoutent de la profondeur et du charme à un design.
Josh W. Comeau analyse la nouvelle règle CSS @starting-style, qui permet d’utiliser des transitions pour animer l’apparition d’éléments (ex: fondu, déplacement), là où on utilisait avant des @keyframes.
Le piège :
Contrairement aux @keyframes, les styles définis dans @starting-style ne sont pas prioritaires et peuvent être écrasés par des sélecteurs plus spécifiques (ID, styles inline). Résultat : l’animation ne se déclenche pas.
Exemple :
Un bouton génère des particules avec une transition sur transform. Si la position finale est définie en JavaScript (style inline), @starting-style est ignoré.
Solutions :
- Forcer avec
!important(peu maintenable), - Utiliser des variables CSS pour égaliser la spécificité,
- Revenir aux
@keyframes, plus simples et compatibles.
Verdict :
@starting-style est pratique, mais les @keyframes restent souvent plus fiables.
Dans son article, Josh W. Comeau explore les défis et solutions pour créer des effets de décalage de couleurs dynamiques en CSS, notamment pour des animations de particules. Il explique d’abord comment générer des couleurs aléatoires en HSL pour une cohérence visuelle, mais souligne une limitation majeure : les navigateurs interpolent les couleurs en RGB, ce qui produit des teintes grisées et peu naturelles lors des transitions entre deux couleurs HSL. Par exemple, une transition entre rouge et turquoise passe par du gris, car les canaux RGB convergent vers des valeurs similaires. Pour contourner ce problème, il propose d’utiliser la propriété CSS filter: hue-rotate(), qui permet de faire tourner la teinte de manière fluide et naturelle autour de la roue chromatique, sans perte de saturation. Il partage aussi des astuces pour ajouter des effets de scintillement aléatoires aux particules, améliorant ainsi le réalisme de l’animation.
CSS Elevator est un projet ingénieux démontrant comment créer une machine à états interactive (un ascenseur) en CSS pur, sans JavaScript. L’auteur utilise des variables CSS personnalisées (via @property), des compteurs, la pseudo-classe :has(), et des transitions pour simuler le déplacement entre les étages, calculer la durée des trajets, afficher la direction, et même gérer l’accessibilité avec aria-live. Les boutons radio servent de déclencheurs d’état, tandis que des astuces comme le délai de mise à jour des variables permettent de mémoriser l’état précédent. Le résultat est une animation fluide, réactive et accessible, prouvant que le CSS moderne peut gérer des logiques complexes, idéal pour des prototypes ou des environnements sans JavaScript.
L'article explore l'utilisation des animations SMIL (Synchronized Multimedia Integration Language) dans les SVG pour enrichir les conceptions web. Contrairement aux idées reçues, SMIL n'est pas obsolète et offre des moyens simples et sémantiques d'ajouter des animations aux designs. L'auteur, Andy Clarke, démontre comment SMIL peut être utilisé pour créer des animations complexes, synchroniser plusieurs animations et contrôler les transformations et les chemins de mouvement. Il met en lumière les avantages de SMIL, notamment sa capacité à fonctionner sans dépendre de JavaScript ou de frameworks, et son intégration directe dans les fichiers SVG, ce qui le rend idéal pour des effets d'animation compacts et portables.
L'article explore une technique avancée des animations CSS avec des keyframes partiels. En omettant les points de départ ou de fin dans une animation, les valeurs initiales sont héritées du contexte, rendant les animations plus dynamiques et réutilisables. Cette approche permet de créer des animations qui s'adaptent à l'état actuel de l'élément, facilitant ainsi des transitions plus fluides et personnalisées. De plus, l'utilisation de variables CSS dans les keyframes permet de définir des valeurs dynamiques, augmentant encore la flexibilité et la puissance des animations CSS.
L'article explore comment le masquage CSS peut enrichir les animations web, leur donnant une dimension supplémentaire et un aspect plus cinématique. L'auteur, Andy Clarke, utilise des exemples inspirés de dessins animés classiques pour illustrer comment les techniques de masquage peuvent rendre les animations plus fluides et dynamiques. Il explique les concepts de base des masques et des chemins de découpe, et montre comment les appliquer pour créer des effets visuels captivants. L'article inclut également des démonstrations pratiques et des extraits de code pour aider les développeurs à intégrer ces techniques dans leurs projets.
L'article explore comment les techniques d'animation des dessins animés classiques peuvent inspirer les animations CSS modernes. L'auteur, Andy Clarke, montre comment il a appliqué ces principes pour créer des animations engageantes sur le site web du compositeur Mike Worth. Les limitations budgétaires des anciens dessins animés ont conduit à des techniques créatives, comme la réutilisation de cellules et de fonds, qui peuvent être reproduites avec CSS. Ces animations améliorent l'expérience utilisateur et renforcent l'identité de la marque.
Cet article explore l'importance de prendre en compte les préférences des utilisateurs en matière d'animations sur les sites web, notamment grâce à la propriété CSS prefers-reduced-motion. Intégrée dans les navigateurs entre 2018 et 2020, cette préférence permet aux utilisateurs de réduire ou de supprimer les animations non essentielles, améliorant ainsi l'accessibilité pour ceux qui peuvent être gênés par les mouvements à l'écran. L'article explique comment utiliser cette propriété en CSS et JavaScript pour adapter les interfaces en fonction des préférences des utilisateurs, tout en fournissant des exemples de code pratiques.
L'article décrit le processus de recréation d'une animation P5.js de Rach Smith en utilisant CSS, en particulier la propriété offset-path. Initialement, l'auteur a tenté de suivre manuellement les positions et directions de chaque boîte dans l'animation, ce qui s'est avéré complexe. Cependant, il a découvert que l'utilisation de offset-path avec la fonction inset() permettait de créer un chemin carré le long duquel les boîtes pouvaient se déplacer en animant les valeurs de offset-distance. Cette méthode a simplifié le processus et permis de distribuer uniformément les boîtes grâce à des valeurs de animation-delay calculées proportionnellement. L'article explore également l'utilisation de offset-path avec d'autres formes comme polygon() pour créer des animations intéressantes et variées.
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