L'auteur explique les effets néfastes des biais cognitifs dans le développement. Il met l'accent sur 8 biais :

• le biais de l'optimisme (notamment pour les estimations de durée de développement)
• le biais de sur confiance
• le biais de confirmation (on ne tient compte que ce qui va dans nos préjugés)
• le vœu pieux (on ne confronte pas à la dure réalité)
• le biais d'ancrage (toujours pour les estimations de durée, la 1ère étant souvent prise comme référence -> d'où l'idée du poker planning, où toutes les estimations sont dévoilées en même temps pour éviter de s'influencer)
• l'effet du "train en marche" (notamment sur l'envie collective d'essayer une nouvelle technologie, sans que ça serve au business)
• le culte du cargo ("on a toujours fait ainsi")
• le biais de correspondance (si j'écris du mauvais code, c'est les circonstances - si mes collègues écrivent du mauvais code, ils sont mauvais)

Il donne quelques pistes pour y remédier (jouer l'avocat du diable, ne pas prendre de décision à chaud, formuler ses phrases pour éviter d'influencer via le biais d'ancrage, etc.)