L’auteur partage ses conseils pour en réaliser des efficaces. Le point clé : rien n’est trivial. Il insiste sur la nécessité d’expliquer chaque étape, même celles qui semblent évidentes, car le public peut ne pas maîtriser les bases (où lancer une commande, comment allumer un appareil, etc.). Il recommande de définir le vocabulaire technique, d’expliquer le pourquoi derrière chaque action (ex. : choix d’un outil, respect d’une température), et d’adapter le contenu au public visé (novice, intermédiaire, expert). La précision est essentielle : éviter les formulations vagues comme « suivez la procédure normale », et lister clairement les prérequis (matériel, logiciels, permissions). Autre astuce : tester son tuto en le suivant soi-même ou en le faisant essayer à un débutant pour repérer les oublis ou ambiguïtés. Enfin, il encourage à utiliser un vocabulaire rigoureux (ex. : la RFC 2119 pour distinguer « doit », « devrait », « peut ») et à justifier chaque étape pour éviter erreurs et frustrations. L’objectif ? Rendre le tutoriel accessible, reproductible et sans zone d’ombre, quel que soit le domaine (informatique, cuisine, aéronautique…).
25827 shaares