L’article réfléchit sur l’auto-hébergement à domicile, une pratique qui consiste à gérer soi-même ses services (site web, mails, stockage, etc.) plutôt que de les confier à des prestataires externes. L’auteur rappelle que le cloud et le web reposent sur des machines physiques gérées par des tiers, ce qui soulève des questions de compétence, de sécurité, de souveraineté et de dépendance politique (exemples : incendie du datacenter OVH à Strasbourg, surveillance étatique). Bien que des solutions comme Yunohost ou OpenMediavault facilitent la mise en place d’un serveur domestique, l’auteur souligne les risques (pannes, attaques, perte de données) et la complexité de maintenir un service fiable et sécurisé 24/7. Il distingue l’auto-hébergement "pour jouer" (projets personnels, tests) de l’hébergement professionnel, qu’il préfère déléguer à des experts, même chez les GAFAM, pour des usages critiques (mails, site à fort trafic). Il partage son expérience avec un serveur Ubuntu hébergeant Nextcloud et MiniDLNA, mais conclut que l’auto-hébergement reste un loisir technique, réservé à des usages non essentiels et assumés en conscience des limites et des risques.
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