Ross Wintle explore l’idée que le logiciel peut être « terminé », en proposant une définition simple : un logiciel est fini lorsqu’il est fonctionnellement complet et que rien ne doit y être ajouté, même si des évolutions restent possibles. Il souligne que des changements externes (matériel, plateformes, API, outils de build) peuvent rendre un logiciel obsolète, mais que cela ne dépend pas toujours des développeurs. Plutôt que de viser absolument la « finition », il invite à réfléchir aux leçons que cette approche peut apporter, comme la valeur de la stabilité et de la maintenance contrôlée. Il illustre son propos avec l’exemple du Gameboy, dont le logiciel embarqué fonctionne toujours des décennies plus tard, et rappelle que beaucoup d’entreprises reposent sur des mises à jour continues plutôt que sur des produits figés. Une réflexion stimulante sur la durabilité et les limites du contrôle en développement logiciel.
25929 shaares