L’article dénonce l’utilisation excessive et souvent erronée du terme « obsolescence programmée », devenu un fourre-tout pour expliquer toute panne ou ralentissement d’appareil. L’auteur rappelle que ce phénomène — illégal en France depuis 2015 — désigne une pratique délibérée et prouvée de sabotage par le fabricant, comme le cartel Phoebe dans les années 1920 ou l’affaire Batterygate d’Apple. Pourtant, la plupart des cas invoqués relèvent en réalité de l’usure normale, de l’obsolescence technique ou logicielle, ou de la négligence utilisateur. Les mises à jour logicielles, souvent montées du doigt, sont en réalité nécessaires pour la sécurité et l’innovation, même si elles rendent certains matériels obsolètes. Plutôt que de crier au complot, l’auteur propose des solutions concrètes : privilégier des produits réparables, soutenir l’open source, et accepter que la durabilité a un coût. Le vrai problème ? Une industrie qui produit parfois de la « merle » et des consommateurs en quête de puissance, de bas prix et de durabilité… sans toujours vouloir en payer le prix. Une invitation à plus de nuance et de responsabilité, tant du côté des fabricants que des utilisateurs
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