L'article explore l'idée d'un décalage évolutif entre notre environnement ancestral et le monde moderne, en se concentrant sur l'attention. Tout comme la malbouffe exploite nos instincts pour nous pousser à trop manger, les médias numériques et les environnements de travail modernes exploitent nos tendances naturelles à prêter attention à certaines informations, comme le commérage ou les menaces potentielles, mais de manière disproportionnée et souvent sans valeur réelle. Cela conduit à une surconsommation d'informations superficielles et distractives, nuisant à notre capacité à nous concentrer profondément. L'auteur suggère que, bien que la volonté seule ne suffise pas à résoudre ce problème, nous pouvons redessiner notre environnement pour favoriser une consommation attentionnelle plus saine, par exemple en éliminant les médias sociaux et en privilégiant les contenus longs et curatés.
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