Mathieu Eveillard explique pourquoi les méthodologies séquentielles (comme le waterfall) échouent systématiquement dans l’informatique de gestion, notamment à cause de l’effet tunnel : développer pendant des mois sans feedback utilisateur mène souvent à des produits inadaptés ou inutiles. Les étapes rigides (cahier des charges, appel d’offres, développement, etc.) ignorent l’incertitude des besoins réels et les erreurs d’estimation, transformant les projets en jeux de roulette russe où le client finit captif de coûts imprévus. La solution ? L’Agilité : itérer par petites étapes, valider avec les utilisateurs, et construire la confiance progressivement, plutôt que de miser sur des documents figés et des engagements irréalistes. Une critique percutante des limites du waterfall et un plaidoyer pour des approches plus flexibles et collaboratives.
L'effet tunnel est un phénomène quantique où une particule, comme un électron, franchit une barrière de potentiel même si son énergie est inférieure à l'énergie minimale requise pour la traverser. En physique classique, cela serait impossible, mais en mécanique quantique, les particules sont décrites par des fonctions d'onde probabilistes, permettant une faible probabilité de présence de l'autre côté de la barrière. Cet effet est crucial dans des processus naturels comme la fusion nucléaire dans le Soleil, où les protons franchissent la barrière coulombienne malgré une énergie insuffisante. Technologiquement, l'effet tunnel est exploité dans les mémoires flash et les microscopes à effet tunnel, illustrant son importance tant théorique que pratique.