L’authorization (autorisation) intervient après l’authentification pour déterminer ce qu’un utilisateur est autorisé à faire dans un système. Trois modèles principaux structurent cette gestion des permissions : le RBAC (Role-Based Access Control), où les utilisateurs se voient attribuer des rôles (admin, éditeur, lecteur) avec des droits prédéfinis, idéal pour sa simplicité et son évolutivité (ex. : Stripe, GitHub) ; l’ABAC (Attribute-Based Access Control), qui base l’accès sur des attributs utilisateurs ou contextuels (département, heure, localisation), offrant une grande flexibilité mais une complexité accrue ; et les ACL (Access Control Lists), où chaque ressource possède sa propre liste de permissions (ex. : Google Drive), précises mais difficiles à gérer à grande échelle. En pratique, les applications combinent souvent ces modèles (comme Firebase avec des règles hybrides RBAC/ABAC). Des outils comme OAuth2 (délégation sécurisée d’accès) et les JWT (jetons transportant identités et rôles) permettent d’appliquer ces règles de manière sécurisée et distribuée. L’autorisation repose ainsi sur un équilibre entre granularité, performance et sécurité, mêlant modèles et mécanismes pour répondre aux besoins spécifiques des systèmes modernes.
L'article traite des meilleures pratiques en matière d'authentification et d'autorisation, en particulier dans le contexte des API. Voici un résumé des points clés :
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Authentification :
- HTTP Basic Authentication : Méthode simple mais peu sécurisée, utilisable uniquement dans des environnements très contrôlés ou pour des tests locaux.
- Clés API : Doivent être traitées comme des mots de passe, transmises via HTTPS et régulièrement renouvelées.
- JSON Web Token (JWT) : Plus sécurisé que les méthodes précédentes, mais nécessite une étape de connexion initiale. Idéal pour les applications web nécessitant une authentification utilisateur.
- OpenID Connect (OIDC) : Ajoute une couche d'authentification à OAuth 2.0, permettant une intégration sécurisée des identités sur Internet.
- Authentification Multi-Facteurs (MFA) : Renforce la sécurité en exigeant plusieurs facteurs d'authentification.
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Autorisation :
- OAuth 2.0 : Mécanisme d'autorisation basé sur des jetons, permettant aux utilisateurs de donner accès à leurs données à des applications tierces sans partager leurs identifiants.
- Contrôle d'Accès Basé sur les Rôles (RBAC) : Assigne des permissions basées sur les rôles des utilisateurs.
- Contrôle d'Accès Basé sur les Attributs (ABAC) : Permet un contrôle plus fin en se basant sur les attributs des utilisateurs, des ressources et de l'environnement.
- Contrôle d'Accès Basé sur les Politiques (PBAC) : Combine les rôles et les politiques pour déterminer les privilèges d'accès.
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Meilleures Pratiques :
- Utiliser HTTPS pour chiffrer les communications.
- Stocker les identifiants sensibles de manière sécurisée.
- Appliquer le principe du moindre privilège.
- Valider toutes les entrées utilisateur pour prévenir les attaques par injection.
- Limiter le nombre de requêtes pour éviter les abus.
- Surveiller et journaliser les activités pour détecter les comportements suspects.
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Erreurs Courantes à Éviter :
- Utiliser HTTP au lieu de HTTPS.
- Stocker les clés API dans le code.
- Ne pas valider les entrées utilisateur.
- Ignorer les bonnes pratiques de sécurité.
L'article souligne l'importance de rester à jour sur les menaces de sécurité et de suivre les meilleures pratiques pour garantir la sécurité des API.
Harbor est un registre de conteneurs permettant, entre autres, de scanner les images pour détecter les vulnérabilités, de gérer des droits d'accès (RBAC), bien intégré à Kubernetes et autres outils d'orchestration.