L'article traite de l'authentification multifacteur (MFA), une méthode cruciale pour sécuriser l'accès à nos données numériques. L'auteur explique que l'authentification repose généralement sur trois catégories : ce que l'on sait (comme un mot de passe), ce que l'on possède (comme un téléphone), et ce que l'on est (comme une empreinte digitale). L'authentification multifacteur combine au moins deux de ces catégories pour renforcer la sécurité. L'article met en lumière les risques associés à l'utilisation de codes envoyés par SMS et recommande plutôt l'utilisation de codes générés par des applications utilisant le standard TOTP (Time-based One-Time Password). Il décrit également le fonctionnement des algorithmes HOTP et TOTP et souligne l'importance de choisir des applications de MFA fiables et bien maintenues. Enfin, l'auteur insiste sur la nécessité de sauvegarder et synchroniser les secrets d'authentification pour éviter de les perdre en cas de vol ou de perte du téléphone.
L'article explique ce qu'est l'authentification multifacteur (2FA ou MFA), à quel besoin elle répond sur quels fondements elle repose. Il décrit aussi sa mise en place côté utilisateur.
L'article traite des meilleures pratiques en matière d'authentification et d'autorisation, en particulier dans le contexte des API. Voici un résumé des points clés :
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Authentification :
- HTTP Basic Authentication : Méthode simple mais peu sécurisée, utilisable uniquement dans des environnements très contrôlés ou pour des tests locaux.
- Clés API : Doivent être traitées comme des mots de passe, transmises via HTTPS et régulièrement renouvelées.
- JSON Web Token (JWT) : Plus sécurisé que les méthodes précédentes, mais nécessite une étape de connexion initiale. Idéal pour les applications web nécessitant une authentification utilisateur.
- OpenID Connect (OIDC) : Ajoute une couche d'authentification à OAuth 2.0, permettant une intégration sécurisée des identités sur Internet.
- Authentification Multi-Facteurs (MFA) : Renforce la sécurité en exigeant plusieurs facteurs d'authentification.
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Autorisation :
- OAuth 2.0 : Mécanisme d'autorisation basé sur des jetons, permettant aux utilisateurs de donner accès à leurs données à des applications tierces sans partager leurs identifiants.
- Contrôle d'Accès Basé sur les Rôles (RBAC) : Assigne des permissions basées sur les rôles des utilisateurs.
- Contrôle d'Accès Basé sur les Attributs (ABAC) : Permet un contrôle plus fin en se basant sur les attributs des utilisateurs, des ressources et de l'environnement.
- Contrôle d'Accès Basé sur les Politiques (PBAC) : Combine les rôles et les politiques pour déterminer les privilèges d'accès.
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Meilleures Pratiques :
- Utiliser HTTPS pour chiffrer les communications.
- Stocker les identifiants sensibles de manière sécurisée.
- Appliquer le principe du moindre privilège.
- Valider toutes les entrées utilisateur pour prévenir les attaques par injection.
- Limiter le nombre de requêtes pour éviter les abus.
- Surveiller et journaliser les activités pour détecter les comportements suspects.
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Erreurs Courantes à Éviter :
- Utiliser HTTP au lieu de HTTPS.
- Stocker les clés API dans le code.
- Ne pas valider les entrées utilisateur.
- Ignorer les bonnes pratiques de sécurité.
L'article souligne l'importance de rester à jour sur les menaces de sécurité et de suivre les meilleures pratiques pour garantir la sécurité des API.
Tout est dans le titre
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