L’autrice partage une réflexion sur la fatigue cognitive, souvent négligée contrairement à la fatigue physique. Elle explique comment, après un accident, elle a pris conscience que le cerveau, comme le corps, peut s’épuiser à force d’être sollicité sans relâche, surtout lorsqu’on compense des difficultés invisibles (comme son ADHD et sa surdité). Elle réalise que ses efforts constants pour suivre les conversations ou gérer le quotidien ont un coût, et que la surcharge cognitive chronique peut aggraver les conséquences d’un traumatisme crânien ou d’autres problèmes de santé. Elle évoque la nécessité de mieux gérer son « budget cérébral », en apprenant à relâcher la pression et à prioriser ses efforts, tout comme on le ferait pour préserver son corps. Une prise de conscience qui l’amène à repenser son rapport au travail et à l’effort mental.
25821 shaares