Le débat entre monolithe et microservices évolue vers un équilibre pragmatique : la simplicité, l’expérience développeur et la maintenabilité deviennent prioritaires. Les entreprises, après avoir expérimenté les coûts élevés et la complexité des microservices, se tournent de plus en plus vers des architectures modulaires ou des monolithes bien structurés, comme en témoignent des exemples comme Amazon Prime Video, qui a réduit ses coûts de 90 % en revenant à une approche monolithique. La culture du "vibecoding" (optimisation du bien-être et de la productivité des développeurs) favorise aussi les monorepos et les architectures centralisées, tout en intégrant des outils modernes pour garder une flexibilité. L’enjeu n’est plus de choisir un camp, mais d’adapter l’architecture au contexte, en privilégiant la clarté, la résilience et l’alignement d’équipe, avec la possibilité de basculer entre les deux approches selon les besoins. Les outils comme Terraform, les devcontainers ou les CI/CD avancées permettent désormais de repenser les choix architecturaux avec plus d’intention et moins de dogmatisme.
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