Logger chaque appel API est essentiel pour le débogage, l’audit et la conformité, mais une mauvaise implémentation peut dégrader les performances (blocage de l’event loop, saturation du disque, latence réseau). La règle d’or : ne jamais faire attendre la réponse API par l’écriture des logs. Pour y parvenir, privilégiez un logger asynchrone (comme Pino), bufferisez les logs en mémoire avant de les flusher par lots, et externalisez leur traitement via des workers ou des files de messages (Redis, Kafka). Masquez les données sensibles, surveillez l’impact sur les performances, et archivez les logs régulièrement. En production, une architecture distribuée (ex : logs envoyés à Kafka puis traités par ELK) permet de scalabiliser sans impact sur les temps de réponse. L’objectif : capturer les infos clés (timestamp, méthode, URL, statut, latence, utilisateur) sans alourdir le traitement des requêtes.
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