Quotidien Shaarli
October 30, 2025
Ploum partage une réflexion inspirée par L’odyssée du pingouin cannibale de Yann Kerninon et Éloge du bug de Marcello Vitali-Rosati : nos outils nous transforment. En citant la phrase "Ce n’est pas le penseur qui fait la pensée, mais la pensée qui fait le penseur", il souligne comment les plateformes façonnent nos comportements et nos idées, souvent en masquant leur matérialité et en nous rendant dépendants. À travers son expérience personnelle (passage de WordPress à un blog statique, découverte de Gemini et du minimalisme numérique), il illustre comment l’adoption d’un outil influence notre manière de penser, d’écrire et même notre idéologie. Il invite à se demander non pas "Qu’est-ce que cet outil peut faire pour moi ?", mais "Qu’est-ce que cet outil va faire de moi ?" — une question cruciale face aux outils "faciles" ou dominants, dont les effets peuvent être insidieux (ex. : réseaux sociaux, PowerPoint, IA). Une invitation à choisir consciemment nos outils pour préserver notre autonomie et notre créativité.
L’article met en lumière l’impact des attributs PHP 8 sur l’écosystème Symfony, remplaçant progressivement les annotations et le YAML pour une configuration plus moderne et unifiée (routes, sécurité, Doctrine, DTOs). Il souligne aussi des innovations comme les Property Hooks de PHP 8.4 avec Doctrine 3.4, qui simplifient la gestion des getters/setters, ainsi que l’introduction des Live Components et Twig Components, permettant une approche plus réactive et typée du front-end, sans JavaScript. Une évolution majeure pour les développeurs Symfony, vers plus de simplicité et de puissance.
Eric Meyer propose une méthode pour transformer des notes parenthétiques en "asidenotes" (notes latérales) en utilisant une combinaison de JavaScript et de CSS moderne. Il introduit un custom element <aside-note> qui encapsule le texte de la note, puis utilise JavaScript pour supprimer les parenthèses et ajouter un marqueur en exposant. Le positionnement des notes est géré via CSS et la propriété anchor-name, permettant d'afficher les notes en marge du texte principal. La solution est conçue pour être robuste : elle ne s'applique que si le navigateur supporte le positionnement par ancrage et si la largeur de l'écran est suffisante, évitant ainsi les problèmes d'affichage sur mobile. Meyer envisage d'adopter cette technique pour son blog, car elle offre une meilleure expérience utilisateur et un code plus propre que sa précédente approche.
L’article explore comment adapter des designs éditoriaux et distinctifs aux petits écrans, en évitant la monotonie des colonnes infinies. L’auteur, Andy Clarke, démontre que le design pour mobile ne doit pas se limiter à empiler du contenu verticalement, mais peut s’inspirer des magazines en créant des « moments » visuels uniques : utilisation du défilement horizontal pour regrouper des éléments (comme des pochettes d’albums), placement d’éléments hors-cadre pour conserver la personnalité du design, ou encore création de mini-maquettes défilables qui rappellent les doubles pages imprimées. Il propose des techniques CSS modernes comme les container queries, le shape-outside, et les media queries d’orientation pour recomposer dynamiquement les layouts selon l’espace disponible et l’orientation de l’écran. L’objectif est de préserver l’impact visuel et la narration, même sur mobile, en jouant sur la variété, le rythme et l’interaction.