Quotidien Shaarli
September 24, 2025
Ce zine démystifie les permissions Unix de façon visuelle et accessible : chaque fichier a trois droits (lecture, écriture, exécution) pour trois catégories (utilisateur, groupe, autres), affichables via ls -l
. Les permissions sont représentées en binaire (ex. rw-
= 110
= 6
), ce qui permet d’utiliser chmod 644
pour définir rapidement rw-r--r--
. L’autrice explique aussi les bits spéciaux (setuid
, setgid
, sticky
) et leurs effets, comme un exécutable qui s’exécute toujours en tant que root. Pour les dossiers, les droits changent de sens : r
permet de lister, w
de créer, et x
d’y accéder.
Ludovic Frank partage plusieurs contrôleurs Stimulus prêts à l’emploi, utilisables aussi bien avec Symfony (via Symfony-UX) qu’avec Ruby on Rails. L’article détaille comment charger ces contrôleurs de manière asynchrone pour optimiser les performances, et propose des exemples concrets : un bouton qui se cache lors de la navigation dans une Turbo Frame, un accordéon avec DaisyUI, une intégration de carte OpenFreeMap (LFMaps) chargée à la demande, et une mise à jour du contrôleur intl-tel-input pour la gestion des numéros de téléphone internationaux. Il souligne aussi l’intérêt de la stack Hotwired (Stimulus + Turbo), commune aux deux frameworks, et mentionne la bibliothèque Stimulus Components pour des composants supplémentaires. Une ressource utile pour enrichir rapidement le front-end de vos applications
Ce zine explique simplement comment surveiller l’utilisation du disque sous Linux avec des commandes essentielles :
du
(avec -s
pour un résumé et -h
pour des tailles lisibles) permet de connaître l’espace occupé par des fichiers ou dossiers, tandis que df
(et son option -h
) affiche l’espace disponible sur chaque partition. L’autrice souligne aussi l’importance de df -i
pour vérifier la consommation d’inodes, dont l’épuisement empêche la création de nouveaux fichiers. Enfin, elle présente ncdu
comme un outil interactif pour visualiser l’espace disque utilisé, et iostat
pour analyser les performances de lecture/écriture en temps réel.
L’article partage l’expérience d’un lead développeur qui, submergé par la multiplication des responsabilités, a réalisé que son emploi du temps était aussi mal optimisé qu’un code truffé de bugs. Il propose une méthode inspirée du développement logiciel pour "refactorer" son agenda : diagnostiquer ses tâches (en les listant, évaluant leur importance et leur urgence via une matrice d’Eisenhower adaptée), prioriser en distinguant l’urgent de l’important, et planifier avec le time-blocking (réserver des plages fixes pour les tâches récurrentes et laisser 30% de temps libre pour les imprévus). L’auteur insiste sur l’importance de la weekly review pour ajuster son planning, déléguer davantage (comme en pair programming), et ainsi retrouver du temps pour l’essentiel : développer, faire de la veille, ou animer des ateliers. Une approche pragmatique pour éviter le syndrome de la "fonction qui fait tout" et réduire le stress, avec des outils concrets comme la matrice de priorisation et des créneaux sanctuarisés. À tester surtout quand on passe de dev à lead ou manager !
Ce zine explique de façon claire et visuelle comment utiliser la commande ps
sous Linux pour lister les processus en cours. L’autrice recommande d’utiliser ps aux
pour afficher tous les processus avec leur utilisateur, et détaille des options utiles comme w
(pour voir les arguments complets des commandes), e
(pour afficher les variables d’environnement), ou encore f
(pour un arbre ASCII des processus). Elle souligne aussi que ps
supporte trois styles d’arguments (UNIX, BSD, GNU), ce qui peut rendre son utilisation un peu déroutante, et propose des astuces comme ps -eo user,pid,wchan,cmd
pour personnaliser les colonnes affichées. Enfin, elle rappelle que des outils comme pstree
peuvent compléter ps
pour visualiser la hiérarchie des processus.