Quotidien Shaarli
October 17, 2025
L’auteur partage son retour sur le DevFest Nantes 2025, une première pour lui en tant que participant et conférencier. Au programme : une keynote sur le "techlore" (folklore technologique moderne) par Dasha Ilina, des découvertes sur les trésors méconnus de PostgreSQL (CTE, JSONB, Foreign Data Wrapper…), une réflexion philosophique sur l’IA et la conscience, une analogie ludique entre Factorio et l’ingénierie logicielle, et un side project technique autour de la série Bref. Il a aussi co-animé un talk sur Kubernetes (Limits, QoS, PriorityClasses) avec Quentin Joly, et assisté à des retours d’expérience sur Karpenter/KEDA pour le FinOps et un agent vocal "trouveur de chaussettes" mêlant RAG et LLM. L’ambiance networking et les soirées ont complété une édition riche en échanges et en apprentissages.
L’article explique comment améliorer l’UX d’un site en affichant automatiquement les favicons devant les liens externes, sans JavaScript ni surcharge inutile. L’auteur utilise une approche côté serveur (via un MarkdownProcessor en PHP) pour détecter les liens externes, ajouter dynamiquement leur favicon via l’API publique de DuckDuckGo, et appliquer des attributs de sécurité (target="_blank", rel="noreferrer nofollow"). Le CSS assure un alignement parfait et un soulignement du texte seulement. Résultat : une navigation plus intuitive et visuellement claire, avec un impact minimal sur les performances grâce au lazy loading et au cache HTTP. Une astuce simple mais efficace pour soigner les détails et renforcer la confiance des utilisateurs.
L'auteur compare le développement logiciel à la création d’un mandala : un travail minutieux, parfois éphémère, où l’essentiel réside dans le processus plutôt que dans le résultat final. Comme les moines bouddhistes qui effacent leurs mandalas de sable après des jours de travail, les développeurs voient parfois leurs fonctionnalités abandonnées ou modifiées, non par manque de qualité, mais parce que les besoins évoluent. L’article souligne que la valeur du code ne se limite pas à ce qui est déployé, mais aussi à l’apprentissage, aux échanges en équipe et à la compréhension des besoins. Développer, c’est accepter l’impermanence tout en s’investissant pleinement, car c’est dans la démarche collaborative et la qualité du processus que réside la véritable richesse du métier. Une belle métaphore pour rappeler que coder, c’est aussi savoir lâcher prise.
L’auteur, développeur expérimenté, partage son retour sur l’utilisation de la GenAI (Claude Code) au quotidien. Il distingue trois usages principaux : le "vibe coding" (génération complète de scripts ou interfaces simples, gain de temps énorme), le "mode chirurgien" (résolution ciblée de bugs complexes ou manipulation de SDK obscurs), et l’assistance pour du code de production (génération de couches techniques répétitives, reviews, agents automatisés). Selon lui, la GenAI ne remplace pas les développeurs — elle libère du temps pour se concentrer sur la réflexion architecturale, l’intégration système et les bonnes pratiques, domaines où l’expertise humaine reste indispensable. Un outil à adopter pour booster sa productivité, mais sans illusions sur la disparition du métier.
L’article explique comment prioriser les développements logiciels en s’appuyant sur le Domain Driven Design (DDD) : il propose de classer les domaines métier en trois catégories — Core (cœur de métier, différenciant, à développer en interne avec soin), Support (nécessaire mais non différenciant, pouvant être externalisé ou standardisé), et Generic (standard, sans valeur stratégique, à traiter avec des solutions existantes et un investissement minimal). L’idée est d’aligner les ressources et l’effort sur ce qui crée vraiment de la valeur pour l’entreprise, afin de construire une stratégie de développement cohérente et efficace.
Cet article explique comment utiliser GoAccess, un outil open-source d’analyse de logs web, pour surveiller le trafic de son serveur Apache/Nginx directement depuis le terminal ou via des rapports HTML. L’article détaille l’installation sur Ubuntu, la configuration du format des logs, les commandes de base pour analyser les logs (y compris en temps réel), et des astuces pour filtrer le trafic (exclure les bots, les pages admin, etc.). Il propose aussi des alias pour simplifier l’utilisation, des méthodes pour sécuriser les rapports générés, et des techniques avancées comme l’automatisation via des scripts et cron. L’outil est présenté comme une alternative légère, performante et respectueuse de la vie privée à Google Analytics, idéale pour les développeurs qui veulent garder le contrôle sur leurs données. En résumé : installation rapide, configuration flexible, et résultats complets (visiteurs, pages, OS, géolocalisation, etc.) sans dépendre d’un service externe.
ndiff (Nmap) permet de comparer deux scans réseau au format XML pour détecter rapidement les changements (nouveaux hôtes, ports, services). Installation simple, utilisation en une commande (ndiff scan1.xml scan2.xml), sortie exploitable en texte ou XML pour automatisation. Idéal pour surveiller l’évolution d’un réseau et repérer les anomalies.
L’article présente comment renforcer un système RAG (Retrieval-Augmented Generation) en intégrant Neo4j, une base de données graphe, pour améliorer la pertinence et la précision des réponses générées par un LLM (comme Claude d’Anthropic via AWS Bedrock). L’approche combine le LLM pour extraire et structurer des données semi-structurées (via des prompts ciblés) et Neo4j pour stocker ces données sous forme de graphe, permettant des requêtes complexes et contextualisées. Grâce à LangChain, les questions en langage naturel sont traduites en requêtes Cypher, exploitant ainsi la puissance des relations pré-établies dans Neo4j pour fournir des réponses précises, même sur des données métiers spécifiques. L’auteur souligne aussi l’importance de la sécurité, de la performance, et de l’itération sur les prompts pour optimiser les résultats. Une solution idéale pour des cas d’usage professionnels où la précision et le contexte sont cruciaux.
L’article explique comment mettre en place un système de visioconférence performant dans Nextcloud, en dépassant les limites des solutions traditionnelles comme Talk ou l’intégration de BigBlueButton. Il propose deux méthodes d’installation : un script de déploiement pour un serveur dédié, ou un déploiement en conteneurs Docker (pour le signaling et l’enregistrement), avec des exemples de fichiers docker-compose et de configurations Apache. L’objectif est d’offrir une solution scalable, intégrée à Nextcloud, permettant notamment l’enregistrement de webinaires ou de démonstrations. L’auteur partage aussi des captures d’écran et un exemple concret d’utilisation réussie. Idéal pour ceux qui cherchent à optimiser la visio et l’enregistrement dans leur instance Nextcloud.
L'auteur présente les items analysés par l'extension WAVE pour l'accessibilité. C'est un outil intéressant qui fournit une synthèse rapide.